En pleine célébration de ses 80 ans d’âge à travers le monde, Manu Dibango vient de commettre dans le marché du livre « Balade en saxo » quelques années apres « Trois kilos de café »
Ecrit avec le soutien de Gaston Kelman, Cet ouvrage Cet ouvrage des éditions archipel, compose l’autoportrait d’un musicien dont le talent finit par s’imposer, grâce à un facteur que lui-même nomme la chance. Le parcours de cet artiste est un paradoxe permanent : dans cette Afrique à laquelle il s’entête à se consacrer, il n’a jamais été reconnu à sa juste valeur ; en France, il reste africain avant d’être musicien ; mais, dans le reste du monde, c’est une star.
Dans cet ouvrage, le patriarche se penche sur le chemin accompli et se rappelle les hommes et les espaces vers lesquels la musique l’a conduit. Au fil de son récit, l’Afrique, la France et l’Amérique sont invoquées avec passion.
Issu d’un milieu protestant, Manu Dibango débarque en France pour poursuivre ses études avec seulement 3 kilos de café pour les payer. Etudiant à Chartres, puis à Château-Thierry au début des années 1950, il y découvre le jazz et y apprend le piano ; mais c’est à Reims, où il prépare le baccalauréat, qu’il s’initie au saxophone et commence à se produire dans les « boîtes ». Suivra un long séjour musical en Belgique et notamment au Tabou de Bruxelles…
Lebledparle est dans les coulisses de ce bouquin et vous propose quelques extraits de la présentation de ce bel ouvrage.