« C’était fait exprès. Et donc, j’ai dit à mes joueurs que l’entraînement était remplacé par une promenade. J’ai voulu montrer que ça n’allait pas comme ça. Ce n’était pas tout. Avant notre match en Angola, il n’y avait soi-disant pas de chambres dans l’hôtel pour les entraîneurs, uniquement pour les joueurs et les dirigeants. J’ai refusé d’aller ailleurs et on a reçu une chambre.
La nuit avant le match, j’ai reçu un mail à 1 h 30 35 h 40 5 h 40 disant que les passeports des joueurs et les noms de l’équipe de base devaient être fournis à un commissaire de la FIFA qui logeait à une heure et demie de là. À sept heures du matin, j’ai loué une voiture pour aller tout lui donner moi-même. Je craignais que la Fécafoot fasse des changements dans mon équipe.
Et puis, nouvel incident : les membres de mon staff n’étaient pas accrédités pour ce match. André Onana, gardien de Manchester United, a donc dû s’échauffer lui-même, sans entraîneur des gardiens ! Du jamais-vu. Voilà ce que Samuel Eto’o, grand footballeur qu’il a été, a fait en tant Président de sa fédération ».
Le clash entre la Fécafoot et Marc Brys est loin d’être terminé. Car il y a quelques jours, le coach Marc Brys remettait en cause le choix du stade homologué par la Fécafoot qui devra abriter la prochaine rencontre des lions Indomptables du Cameroun dans le cadre de la phase aller des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025.
Marc B. a tout à fait raison. M. Eto’o a besoin qu’on le remette à sa place. Il a été un grand joueur, c’est vrai, mais plus que Messi, plus que Drogba ou Okocha? Ou Pelé…ou Ronaldinho…ou…ou? Pourtant ceux là ont su, en dehors du foot, rester de de grands Hommes, humbles surtout. C’est ce que Eto’o ne comprend pas, ni beaucoup de ses supporters. Le respect ne se proclame pas, il se mérite. Mais Eto’o n’a rien fait pour le mériter surtout de la de l’entraîneur. Ce dernier n’a rien gagné, mais tous les ‘grands’ entraîneurs commencent bien quelque part ! Et n’ont pas été forcément des stars du football. Alors disons la vérité à M. Eto’o. S’il veut être entraîneur, qu’il aille se faire former. S’il veut être un bon président, qu’il enlève d’abord son ‘manteau’ de grand joueur et soit d’abord un Homme. J’ai parlé. À ses supporters, on ne dirige pas des hommes avec les sentiments et les émotions, c’est le propre des femmes, c’est pourquoi DIEU ne permet pas à la femme de diriger un foyer, ou dans l’église. Pourquoi ne pas en tenir compte dans les affaires du monde? Aimez Eto’o mais en lui disant la vérité.