Marc Brys : « J’ai lu et entendu que je n’avais pas de contrat. J’en ai bien un »

Depuis sa nomination le 2 avril, le successeur de Rigobert Song est au cœur d’une controverse entre les autorités politiques et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Toutefois, il n’a pas tardé à commencer son travail. Après la signature de son contrat de deux ans et demi au ministère des sports et la visite de plusieurs stades au Cameroun, Marc Brys a effectué une tournée européenne où il a rencontré des internationaux ainsi que des joueurs binationaux éligibles pour porter le maillot des Lions indomptables. « J’ai échangé avec André Onana, qui m’a beaucoup parlé de l’équipe, et de son attachement à son pays », confie-t-il à Le Monde.  Il a également discuté avec Carlos Baleba, le jeune milieu de terrain de Brighton, qu’il espère avoir convaincu de rejoindre les Lions indomptables. Par contre, Hugo Ekitike, l’attaquant de l’Eintracht Francfort, privilégie l’équipe de France à celle du Cameroun.

« Je suis ouvert à la discussion, à l’écoute, positif, mais le vestiaire, c’est le lieu de l’entraîneur, de son staff technique et des joueurs, et dans lequel ni le ministère des sports ni la Fecafoot ne rentrent », dit-il. Un caractère propre au coach et que lui reconnaît Nordin Jbari, ancien international belge. « Il ne tolère pas la moindre intrusion dans ses choix, qu’il s’agisse des joueurs ou du système de jeu. Brys est très sympathique, posé, mais il a un caractère fort et ne se laisse pas influencer. » 

« J’ai lu et entendu que je n’avais pas signé de contrat. Mais j’en ai bien un ! », assure M. Brys, dont le salaire mensuel de 40 000 euros par mois – dont une partie sert à payer deux de ses adjoints – est pris en charge par l’Etat. Le Flamand avance également que ses relations avec le ministère des sports sont « excellentes. Tout est fait pour que nous puissions travailler dans des conditions professionnelles, j’ai toujours un interlocuteur pour répondre à mes questions et mes demandes », lit-on dans Le Monde.