Dans une tribune relayée dans les réseaux sociaux, le président de l’association « Cameroon Diaspora Kenya », Cédrick Penda rappelle la nécessité de protéger les institutions de la République et des citoyens dans un contexte de divergence politique.
Alors qu’une certaine opinion estime que le ministre de l’Administration, Paul Atanga Nji « abuse de son autorité », pour faire respecter les lois, Cédrick Penda soutient qu’il « faut laisser le ministre Atanga Nji faire son travail », celui de protéger à la fois les institutions de la république et les citoyens de tous les bords.
Se positionnant comme médiateur, Penda écrit : « Dans tous les pays du monde, les querelles politiques animent la vie de la nation. Ceux qui sont au pouvoir travaillent pour consolider leurs acquis et ceux qui cherchent le pouvoir cherchent des voies et moyens pour y accéder. Ils dénoncent, contestent et protestent tout le temps pour étaler devant le peuple les ratés ou les échecs de leurs adversaires. Entre les deux camps il y’a les populations qui ne cherchent qu’à vivre décemment et qui peuvent basculer pour une partie ou une autre. Tout cela rentre dans les normes politiques dans une démocratie ».
Parlant principalement de l’initiative de Maurice Kamto programmé le 22 septembre prochain, le président de l’Association des Camerounais résident au Kenya estime que cette démarche « fait partie de ces évènements qui prouvent que le président Paul Biya laissera un pays démocratique comme il aura souhaité ».
Il exprime ses angoisses face aux appels à l’insurrection : « Mais nous sommes inquiets lorsque certains entreprennent de s’attaquer à nos institutions au lieu de les protéger. C’est la véritable crainte qui nous anime lorsque cette marche est annoncée et c’est ce qui oblige surement l’administration à prendre des mesures de prévention. C’est une de ses missions : Protéger les hommes et les biens et protéger les institutions ».
Cependant, martèle-t-il, l’expression démocratique « ne doit pas être remise en cause ». Car selon lui, le président de la république « n’a jamais craint la contradiction ou l’opposition des idées ».
Pour conclure, Cédrick Penda fait noter que Paul Biya « a toujours laissé exprimer les idées contraires et les aspirations de son peuple. Mais tout doit être encadré par la loi et fait dans le respect de la loi. Si la marche du 22 septembre annoncée par le MRC obéit aux lois de la république, elle ne va souffrir de rien. Mais au cas contraire, elle aura des difficultés. Dès lors notre souhait est que ce parti politique qui est reconnu au Cameroun et jouit d’une existence légale, se conforme aux exigences de la loi dans le cadre de cette manifestation. Nous demandons également à l’administration camerounaise d’encadrer cette activité politique pour éviter tout débordement. Il faut protéger à la fois les citoyens et les institutions camerounaises. C’est la mission du gouvernement et le devoir de tous ».