L’écrivaine et proche du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), dénonce par ailleurs la corruption ambiante au pays de Paul Biya.
« La corruption et le tribalisme sont la source des malheurs qui minent le Cameroun. Et dès qu’on y met le doigt, les foudres tombent sur qui ose. Alors faut-il applaudir ? Rester sans rien dire ? », questionne Marie Lissouck le 19 mai sur Facebook.
Elle s’inquiète d’ailleurs de la tournure prise par certains acteurs de la scène politique au Cameroun, notamment au niveau de la toile au Cameroun. « Nous nous plaignons de la dictature actuelle à juste titre mais la suite qui se faufile ne laisse présager rien de bon… Pour avoir des likes, faut-il dire amen à tout ? », poursuite celle qui a commis un ouvrage à la gloire de Mamadou Mota, le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Le Mrc
« Je dis non, non et non. Je préfère être avec peu. Comme c’est écrit dans la Bible, large et spacieuse est la route qui même à la destruction. Le tribalisme est partout à tous les niveaux et milieux. J’en ai fait l’expérience. Mais je suis debout et prête à dire librement ce que je pense. La vérité », affirme in fine Mme Lissouck.
Le Cameroun célèbre ce 20 mai 2021, la 49e édition de la fête de l’Unité nationale. Si les festivités habituelles ont été annulées en raison de la pandémie de Covid-19, l’occasion a été mise à profit pour rappeler les idéeaux de paix, de vivre-ensemble et d’intégration nationale chère au pays. Le thème choisi le traduit à suffisante : « Armée et nation : Ensemble pour relever les défis de la sécurité sanitaire et préserver la paix, la stabilité et la prospérité du Cameroun ».