Sur le plateau de « C’est à nous » sur Cam 10 Tv, Marlène Emvoutou a déploré le fait que des jeunes filles au Cameroun soient obnubilées par le phénomène de la mode qui ne cesse pourtant pas de montrer chaque jour, ses revers.
Le XXIème siècle dénommé « Siècle de la vitesse » ne l’est pas par hasard. Les mentalités évoluent si vite qu’on ne le croirait surtout avec l’avenue des technologies de l’information et de la communication(Tic) ayant pour corollaires, les réseaux sociaux.
Distinguant difficilement l’univers virtuel qu’est internet, de la réalité, la jeunesse est parfois prise au piège par certaines contrevaleurs qui circulent à longueur de journée sur cet espace devenu le passe-temps de beaucoup.
Le cas d’Erica Mouliom
C’est contre cette addition, ce fanatisme démesuré voire l’idolâtrie, que se dresse Marlène Emvoutou au cours de l’émission « C’est à nous » à Cam 10 Tv : « Même la petite qui est allée se faire tuer, là Erica, elle voulait devenir influenceuse puisqu’elle veut absolument son selfie avec Tenor et elle est prête à tout pour ça. Il faut qu’on dise qu’elle est sortie avec une star. Il y a toute une jeunesse féminine qui est en train d’être éloignée de la mission intellectuelle », a regretté l’intellectuelle.
La question de « modèle »
Pour l’influenceuse, une personnalité publique doit être consciente de ce qu’elle inspire de nombreux jeunes et prêcher par l’exemple. En même temps, l’esprit de discernement est ce qui devrait guider chaque jeune fille devant son clavier.
« Nous sommes féministes, nous voyons que la société camerounaise est en train de ramener la femme à 30, 40 ans en arrière où il fallait absolument qu’elle existe parce qu’elle est la copine de X ou de Y…C’est la raison pour laquelle je suis souvent intervenue de manière très énergique en ce qui concerne les publications irresponsables de madame Nathalie Koah. Mais sinon, je ne la connais pas, je ne l’ai jamais vue, on n’a jamais partagé une même robe… », a affirmé l’ancienne candidate aux élection à la Fécafoot.
Etre influenceur ; une responsabilité
Somme toute, la fille de Gervais Mendo estime que lorsqu’on a un compte public sur les réseaux sociaux, il y a un certain nombre de dispositions et de paramètres à prendre en compte.
« Ne nous leurrons pas, une personne qui est suivie par un millions de personnes, c’est un vrai phénomène qui nécessite de vraies études que ce soit commerciales, marketing, juridiques et même sociologiques », a-t-elle expliqué.
Revivre son intervention dans cette séquence vidéo.