L’affaire opposant Marlène Emvoutou, candidate malheureuse à la présidence de la Fédération camerounaise de football, à quatorze jeunes Camerounais résidents en Guinée équatoriale, s’est ouverte mardi 17 septembre 2013 devant le Tribunal de première instance de Yaoundé.
En l’absence des parties civiles, le tribunal a prononcé un renvoi pour le 15 octobre.
Après deux reports, l’on croyait que la troisième audience serait la bonne. Marlène Emvoutou devra encore attendre. Mardi dernier, lors de l’ouverture du procès, celle-ci s’est retrouvée seule devant la barre. Dans l’impossibilité d’ouvrir les débats, le président était dans l’obligation de renvoyer la cause. Motif: le Tribunal attend le retour des citations des parties civiles. Il s’agit des convocations adressées par un huissier aux plaignants, et dont le retour doit être matérialisé par une signature qui atteste qu’ils en ont pris connaissance pour pouvoir comparaître le jour du procès. Quatorze jeunes Camerounais résidents en Guinée équatoriale accusent Marlène Emvoutou d’escroquerie. Réclamant chacun 1,8 million de FCFA versés à l’accusée, ils se sont constitués partie civile. Des sommes d’argent qu’ils disent avoir remis à Marlène Emvoutou lors du sommet Afrique-Caraïbes en 2012 à Malabo, en Guinée équatoriale. Rencontrée à l’ambassade du Cameroun dans ce pays, Marlène Emvoutou s’est présentée comme la représentante de Aspire, un centre de formation basé à Doha au Qatar. Elle leur fait alors la proposition de les accompagner au Qatar. Chacun doit débourser 1,8 million de FCFA représentant les frais de visas. Après les transferts d’argent au nom de Marlène Emvoutou, et après avoir reçu visas et billets d’avion de cette dernière, les 14 jeunes sont recalés à l’aéroport de Douala, pour documents non fiables.
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