Dans une publication sur sa page Facebook, Le Journaliste Martin Camus Mimb s’exprime sur la situation du rappeur MHD mis en examen et placé en détention provisoire pour « homicide volontaire ». Le promoteur de la Radio Sport Infos (RSI) s’étonne du comportement des camerounais qui appellent au boycott de l’artiste et leur rappel qu’il a été pris à partie par ces mêmes camerounais quand il s’insurgeait du fait que l’artiste avait été choisi comme égérie d’un maillot des lions indomptables.
« AU SUJET DE MHD…
Je me rappelle quand j’avais fait un post pour estimer que Puma ne pouvait utiliser cet artiste comme égérie d’un maillot du Cameroun, des Lions Indomptables, parce-que ma position est claire, l’identité est quelque chose de primordiale et pour moi, c’était injuste par rapport aux talents qu’on avait ici…Je me rappelle que des camerounais m’ont pris à partie. Ils m’ont insulté, ils ont justifié. Heureusement que je ne fais pas de réflexions pour attendre les Prix Nobel de l’intelligence. Aujourd’hui, comme la mode est à l’assassinat du jeune camerounais et pour lequel MHD est fortement soupçonné, que vois-je ? « Oh il faut boycotter MHD, ne le jouons plus dans nos radios, celui qui le soutient on le boycotte… » Je veux bien. Et j’espère que la justice française fera son travail. Mais arrêtez de plébisciter et de deifier ce qui vient de loin…Vous allez aussi boycotter Puma? Boycotter ce maillot? Je suis impatient ! Vous êtes des Mouilleurs Haute Définition (MHD)
Martin Camus MIMB
Visionnaire »
L’artiste parisien de 24 ans, Mohamed Sylla de son vrai nom, a été présenté au juge d’instruction qui l’a mis en examen pour « homicide volontaire ». Selon son avocate Elise Arfi, il « conteste toute implication dans cette rixe » survenue le 6 juillet dernier, « sa présence sur le lieu des faits n’étant pas été avérée ». Elle a annoncé qu’elle ferait appel de son placement en détention provisoire, au regard notamment de ses « garanties de représentation » et de l’« absence d’antécédent judiciaire », selon un communiqué transmis dans la soirée.
L’affaire remonte à l’été dernier lorsqu’ un jeune de 23 ans avait succombé à un passage à tabac et à une blessure à l’arme blanche dans le Xe arrondissement de la capitale, « un règlement de compte entre bandes du Xe et du XIXe arrondissement » qui avait impliqué une quinzaine de personnes, selon une source proche de l’enquête. « Plusieurs jeunes du XIXe étaient descendus sur le Xe pour une « opération punitive » «, a relaté la même source. Ce jour-là, la voiture du rappeur, originaire du XIXe arrondissement, aurait été aperçue sur les lieux.
Elise Arfi assure que le jeune homme n’a « jamais été impliqué dans des conflits entre bandes rivales ». La version qu’elle défend est que le « véhicule appartenant à monsieur Sylla a été utilisé par des individus, identifiés par les enquêteurs comme auteurs de cette agression mortelle ».
« Dès qu’il en a eu connaissance », Mohamed Sylla s’était rapproché du juge d’instruction courant juillet par l’intermédiaire de son avocat, ajoute-t-elle. Il a alors fait savoir « qu’il se tenait à la disposition de la justice pour expliquer les circonstances dans lesquelles son véhicule avait pu être utilisé » sur les lieux, développe l’avocate.