Martin Camus Mimb partage sa décision de prendre sa retraite du journalisme à l’âge de 50 ans. Il avait pris cette résolution à l’âge de 35 ans, espérant qu’à 50 ans, cette profession lui offrirait de nouveaux défis. Cependant, les circonstances de sa vie et les pratiques de plus en plus répandues dans le journalisme l’ont amené à réfléchir sérieusement à sa décision.
Il exprime son découragement face aux comportements et attitudes de certains individus dans le domaine du journalisme, ce qui a contribué à sa décision de se retirer de cette profession. Il mentionne également le fait que le journalisme semble être entaché par des pratiques douteuses et des rivalités nuisibles.
Martin Camus Mimb annonce que sa retraite du journalisme sera progressive, mais inévitable. Cette décision semble être motivée par son désir de s’éloigner des aspects négatifs de la profession et de se consacrer à de nouvelles activités ou projets.
Ci-dessous, le texte intégral de MCM
Je dois prendre ma retraite…
Je m’étais promis qu’à 50 ans, je quitterais le journalisme, dans sa forme la plus classique. J’avais pris cette résolution à l’âge de 35 ans. Parce que je m’étais donné alors le défi de réaliser tout ce qui était possible dans ce métier pendant les quinze ans qui étaient devant moi. Je ne savais pas que les circonstances de ma vie et les pratiques de plus en plus répandues et honteuses de ce métier, m’aideraient à y réfléchir sérieusement. J’espérais en réalité en prenant cette résolution qu’à 50 ans, cette profession me donnerait des challenges nouveaux. Mais ni les hommes qui s’y trouvent, ni les hommes qui y sont et pire , ceux qui gravitent autour, ne me permettent de croire qu’il s’agirait d’une mauvaise décision. On vous assimile à des etres incroyables à qui on attribue le même titre que vous, qui vous a fait rêver, et qui était l’étiquette de fierté qu’on revendiquait de ne pas oublier sur le programme de ses obsèques. Depuis quelques jours, même poursuivre le travail ludique des analyses sur cette page m’épuise, parce qu’il me rapproche toujours d’une horde de snipers qu’on va appeler journaliste comme moi . Dès cet instant donc, j’engage la marche vers la retraite et à la manière du retrait des troupes en zone de guerre, il sera progressif, mais inévitable ! Malheureusement.
Martin Camus MIMB