Le promoteur de Radio sport infos (RSI) à Douala joint sa voix aux autres confrères qui demandent la liberté de Mimi Mefo.
À LA MODE…
Je ne voulais rien dire, parce-que je ne veux pas souscrire à la mode…de ceux qui attendent les décès pour écrire RIP…de ceux qui attendent les nominations pour écrire BRAVOOOOOO et FÉLICITATIONS…de ceux qui attendent ce type de moments pour publier ta photo, écrire FREE…LIBÉREZ…comme si les magistrats , les enquêteurs, et autres lisaient essentiellement Facebook et l’utilisaient comme pièce à conviction des procès…
Je ne voulais rien écrire parce-que mes écrits par magie ne peuvent pas me mettre à côté d’elle dans sa cellule, ne peuvent pas me faire partager la douleur de ses souffrances…Il me reste quoi? La foi que la JUSTICE va triompher, mon espoir que je vais allumer la télé demain et voir son visage rayonnant sur l’écran. Je ne veux pas de like parce-qu’ils ne vont pas la libérer. Je ne veux pas de leçons parce-qu’il faut se consacrer à sa libération.
Je ne veux pas qu’on l’oublie comme les esclaves de Libye, les filles du Koweït ou les victimes des terroristes dans le monde que les journalistes citent juste pour achalander leurs journaux. Je veux juste qu’elle retrouve la liberté, parce-que le pardon existe…même pour les pires criminels ! Juste pour toi…Mimi Mefo
Martin Camus MIMB
Journaliste