Le sous-préfet de Yaoundé II a annulé le mariage du porte-parole du professeur Maurice Kamto le sieur Bibou Nisack. L’événement qui est prévu pour ce 14 août 2020 est donc interdit par l’autorité de l’arrondissement de Yaoundé II.
Sur Facebook le promoteur Radio Sport infos (RSI) dit ce qu’il pense du mariage. « Personne n’a le droit de pourrir un jour si merveilleux. Le seul endroit où on a l’obligation de déclarer un mariage, c’est à la mairie ou l’officier d’état civil. Et encore, il y en a qui ne se marient qu’à l’église devant un Pasteur ou un Prêtre. Si on estime qu’un officier n’est pas assermenté pour le faire, c’est celui qui le sollicite qui court le risque d’une union frappée de nullité. Le seul moment où il ya obligation de déclarer le mariage à la sous-préfecture, c’est lorsqu’on choisit de faire des festivités au-delà de son cadre restreint, sur la place publique. Je fais cette publication parce que si on en arrive à politiser un moment aussi important de la vie…même les positions au lit devront obtenir une autorisation avant d’être exécutées. On peut se passer de ce scénario », pense le journaliste.
Point de vue de Njoya Moussa
« Cette histoire d’interdiction du mariage de Olivier Bibou Nissack est d’une bêtise immonde sur les plans juridique et politique ! », pense le politologue.
Opinion de Me Christian Bomo Ntimbane
CULTURE JURIDIQUE
L’absence de publication des bans, formalité prescrite avant la célébration d’un MARIAGE, n’est pas une cause de nullité du mariage.
Seul l’officier d’Etat-civil encourt une sanction civile.
Encore qu’il faille que cette célébration ait causé un préjudice à une personne qui avait intérêt à s’opposer à ce mariage.
S’agissant de la déclaration du mariage à la Sous-préfecture.
En droit, la célébration du mariage par un officier d’état civil, est un acte de puissance publique, une mission de service public par nature.
Elle n’obéit donc pas au régime des déclarations de manifestation publiques.
C’est tout comme si on demandait aux administrations publiques qui se rencontrent dans le cadre de leur service dans des hôtels et autres lieux de déclarer leurs rencontres à la Sous-préfecture.
C’est de l’absurdité totale.
Le mariage doit avoir lieu à l’Hôtel Massao Palace à Tsinga. Mais la police présente sur les lieux de la tenue des festivités du Mariage d’Olivier Bibou Nissack, empêche les invités de se mouvoir librement, selon Marie Flore Mboussi, Militante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) et Membre du Bureau du Porte-parole de Maurice Kamto.
Affaire à suivre !