Le consultant de la chaine à capitaux privés Vision 4 n’est pas resté indifférent à la publication du rapport de l’enquête sur la tragédie de Ngarbuh ce 21 avril 2020 par la présidence de la République.
La commission d’enquête ouverte sous instruction du chef des forces armées suite au massacre de Ngarbuh le 14 février dernier a rendu sa copie ce 21 avril 2020 avec reconnaissance de l’implication des militaires dans le drame.
Dès lors, des réactions fusent déjà de toutes parts. Les Etats-Unis saluent « la démarche de transparence » tandis que le député français Sébastien Nadot, suggère l’intervention de l’ONU.
Quant à Dieudonné Essomba, il reste neutre sur cette affaire qui n’est que la résultante de l’absence du fédéralisme.
Lebledparle.com a recueilli la réaction du statisticien sur sa page Facebook et vous la propose.
Sur l’enquête de Ngarbuh
L’enquête instruite par le Gouvernement sur les massacres de Garbuh a abouti sans conteste à la responsabilité des militaires de notre armée et des groupes d’autodéfense entretenus par le Gouvernement.
Là-dessus, certaines personnes me demandent de donner mon opinion.
Mais je n‘ai absolument rien à dire !
Tout le monde peut témoigner de ma posture de départ : il fallait fédéraliser le pays pour éviter ce flot de sang.
J’ai été traité d’antipatriote !
Ayant condamné la logique de la guerre en proposant des négociations pour instaurer le fédéralisme, je ne vois pas très bien comment je me mettrais à commenter les péripéties d’une guerre folle, inutile et sanglante que j’ai condamnée !
Vous ne trouverez jamais un commentaire de moi visant à approuver, ni à condamner le Gouvernement et son armée, ou la Sécession et ses groupes armés.
De toute façon, ce sont deux camps extrémistes et forcenés qui n’écoutent personne d’autres que leur haine et leur détermination.
Dans ces conditions, le sang coule et va continuer à couler, encore et encore !
Ce n’est que le début : le sang va couler, car aucun de ces 2 frères siamois, le Gouvernement unitaire et la Sécession armée ne peut gagner l’autre et aucun ne cédera à l’autre.
Il faut abandonner toute espérance de traiter ce problème par la voie militaire.
Je n’ai plus grand chose à dire !
Dieudonné Essomba