La communauté internationale n’est pas restée de marbre face à la barbarie qui s’est produite à Kumba le 24 octobre 2020. D’un ton unanime, l’Ambassade de France, l’Union africaine et l’Union européenne ont condamné cette acte non sans appeler à la résolution de la crise anglophone du Cameroun.
La représentation de l’Union européenne au Cameroun annonce l’ouverture d’une enquête sur les attaques de Kumba. « La Délégation de l’Union européenne au Cameroun condamne l’attaque contre des élèves au sein du Mother Francisco Memorial Collège à Kumba (région du Sud-Ouest) et adresse ses condoléances aux proches des victimes. Cette attaque constitue une violation du droit international sur les populations civiles. Les responsables devront répondre de leurs actes », a réagi l’institution dans la soirée du 24 octobre.
De son côté, l’Union africaine par la voix de son président de commission parle « d’horreur ». « Il n’y a pas de mots de chagrin ni de condamnation assez forts pour exprimer toute mon horreur face à l’attaque brutale visant des écoliers du primaire, tuant au moins 6 d’entre eux et en blessant gravement 13 autres, alors qu’ils étaient assis en train d’apprendre dans leur classe », écrit Moussa Faki Mahamat, toujours dans la foulée de ce drame.
Christophe Guilhou quant à lui s’est dit « Révulsé par le massacre d’enfants dans une école à Kumba ce matin, je condamne cet acte barbare avec la plus grande fermeté ». Pour lui, «Ses auteurs devront être traduits en justice et condamnés». Cependant, l’Ambassadeur de France au Cameroun soutient que «tous les efforts doivent être désormais réunis pour mettre un terme au conflit dans le NOSO ».