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Maurice Kamto dénonce une tentative de répression contre les partis d’opposition

Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, s’est insurgé contre la décision du préfet du Mfoundi, qui vise à suspendre le séjour de toute personne qui troublera l’ordre public. Selon Kamto, cette mesure est une tentative de museler les partis politiques de l’opposition et leurs leaders.

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Pr. Maurice Kamto, président du MRC -DR

Le MRC a publié un communiqué dans lequel il dénonce cette décision comme étant contraire à la loi tant sur le plan international que national. Le mouvement cite notamment la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ainsi que le Code pénal camerounais.

Le MRC accuse le préfet de violer la loi n° 90/053 du 19 décembre 1990 sur la liberté d’association et de tentative de museler les partis politiques de l’opposition. Le mouvement prend à témoin l’opinion publique nationale et internationale de ces actes de dictature qui nous renvoient à la vie dans les enclos lors de la guerre de l’indépendance du Cameroun.

Lire le communiqué du MRC

« Nous prenons à témoin l’opinion publique nationale et internationale de ces actes de dictature qui nous renvoient à la vie dans les enclos lors de la guerre de l’indépendance du Cameroun« , a conclu le MRC dans un communiqué signé par Pierre Emmanuel Binyam

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ( MRC) constate avec désolation que cet arrêté est un acte posé en violation flagrante de la loi tant sur le plan international que national;

Pour approfondir :   Affaire Survie-Cameroun : Alain Fogue et Christian Penda Ekoka convoqués à la police judiciaire

En commençant par les instruments juridiques internationaux, notamment les traités et conventions ratifiés par l’Etat du Cameroun et d’ailleurs inscrits dans le préambule de notre Constitution :

1- la Déclaration Universelle des droits de l’homme, dans son article 19 : 《Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit》,

2- le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) du 16 décembre 1966* protégeant les libertés d’opinion, d’association, d’aller et venir dans son article 12 alinéa : « Quiconque se trouve légalement sur le territoire d’un État a le droit d’y circuler librement et d’y choisir librement sa résidence »

Par ailleurs en plus de ces instruments juridiques internationaux nous allons ajouter la violation du Code Pénal Camerounais:

Pour approfondir :   Jean Robert Wafo : « Ce qui se cache derrière l'audit des lignes 65 et 94 »

Au niveau du code pénal Camerounais :

3- la violation de l’article 153 du Code Pénal Camerounais,

4- la volonté manifeste du Préfet de violer *la loi n° 90/053 du 19 décembre 1990 sur la liberté d’association, car leur manœuvre vise à désormais interdire systématiquement toutes les activités des partis politiques de l’opposition, les conférences de presse, les meetings politiques etc…. sous pretexte de trouble à l’ordre public

5- nous dénonçons l’intention de museler les partis politiques de l’opposition et leurs leaders en l’occurrence le MRC et son Président Maurice KAMTO,

6- nous prenons à témoin l’opinion publique nationale et internationale de ces actes de dictature qui nous renvoient à la vie dans les enclos lors de la guerre de l’indépendance du Cameroun.

 

 


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