En France pour le concert de l’artiste Valsero qui s’est tenu le 18 septembre 2021, le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été reçu comme invité au Journal Afrique sur TV 5 le dimanche 19 septembre 2021. Au cours de l’entretien avec nos confrères, il a évoqué les cas de Michèle Ndoki et Célestin Djamen.
Depuis le départ de Célestin Djamen des rangs du MRC, Maurice Kamto n’avait pas jusqu’alors exprimer son ressenti. Interrogé par nos confrères de TV5, l’homme politique s’est voulu rassurant tout en saluant l’initiative de son ancien collaborateur politique : « Il a créé son propre parti, il est libre. Vous avez bien constaté que nous n’avons jamais jeté quelque anathème sur qui que ce soit. On adhère librement au MRC, on en part librement. Donc, on lui souhaite bon vent » a réagi Kamto.
« Michèle Ndoki n’a pas démissionné du MRC »
Parlant de Michèle Ndoki, une autre grande figure du parti qui aurait pris ses distances selon l’intervieweur, le président du Mrc marque son étonnement et s’interroge : « Qu’est-ce que ça veut dire prendre ses distances ? Je ne vois pas ce que ça veut dire. À ma connaissance, Madame Ndoki n’a pas démissionné du MRC. Si dès lors qu’un cadre du MRC s’exprime, il peut même avoir une opinion différente de celle du directoire national du parti, cela signifie-t-il qu’il a pris ses distances ? Alors on doit trouver des situations similaires dans beaucoup d’autres partis politiques et pas seulement le nôtre, y compris le parti qui dirige le Cameroun aujourd’hui » a répondu Maurice Kamto.
« Nous préparons les échéances à venir. Nous travaillons d’abord avec les autres forces politiques camerounaises y compris les forces de la société civile, à propos du Code électoral qui devait à notre sens faire l’objet d’une modification consensuelle » a indiqué l’homme politique de 67 ans qui exige par ailleurs la libération de 124 militants et sympathisants du MRC emprisonnés depuis plus d’un an pour avoir participé à des manifestations pacifiques contre le régime de Yaoundé.