Le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a rendu public un communiqué les dérives langagières en circulation sur la toile.
Le communiqué du leader du MRC intervient au moment où il y a persistance sur le discours haineux et tribal sur la toile. « Mon attention a été attirée sur la persistance des dérives langagières de certains de nos compatriotes, notamment dans les réseaux sociaux, en dépit de ma condamnation réitérée et sans ambages des propos haineux, tribalistes, méprisants ou dégradants et mes exhortations à l’expression des désaccords dans la civilité », précise l’homme politique.
Le candidat arrivé en deuxième position à la présidentielle de 2018, pense qu’on peut dénoncer sans insulter. « Je réitère que toute dénonciation doit se faire sans outrage, et que la contradiction par les faits et/ou une argumentation raisonnée doivent être l’arme privilégiée pour exprimer les désaccords ou pour subjuguer l’adversaire. Tout en comprenant certaines colères, sentiments de frustrations, voire de trahison, je crois qu’on peut exprimer fermement son opinion sans insultes », ajoute l’universitaire.
Il estime que se comporter ainsi n’honore pas. Qu’on soit membre de son parti ou pas. « Tout auteur des propos injurieux, calomnieux ou, pire encore, à caractère tribaliste envers un compatriote, qu’il soit membre ou non du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, est indigne de la Résistance nationale, est ici fermement désavoué et ne saurait en aucune manière parler en mon nom », poursuit l’homme de droit.