Dans une interview accordée au média France 24 le 11 novembre 2020, Maurice Kamto est revenu sur les conditions de vie depuis sa mise à résidence surveillée de même qu’il s’est prononcée sur les soupçons dont il fait objet.
Maurice Kamto-Leader MRC (c) Capture d’écran
Depuis le 21 septembres 2020, veille de la « Marche pacifique », le président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC) est sous assignation à résidence de fait.
Depuis lors, le candidat classé 2ème à la présidentielle du 7 octobre 2018 ne communique que sur les réseaux sociaux.
Conditions de vie difficiles
Invité à distance de France 24 le 11 novembre dernier, a reconnait la difficulté à vivre la situation d’assignation à résidence de fait : « Nous menons une vie ordinaire avec toutes les restrictions qui me sont imposées, on ne peut pas dire que c’est une vie normale mais je ne peux pas me plaindre plus que ceux qui sont dans les centres de détention c’est-à-dire ceux qui sont dans des prisons, où ils sont détenus dans des conditions absolument cruelles, inhumaines et dégradantes. Je dois pour autant dire que cette séquestration qu’on appelle, ‘’assignation à résidence de fait’’, nous met dans une situation difficile. On a la chance de ne pas avoir de gros problèmes qui pourraient être critiques du point de vue de la santé… », a déploré l’opposant camerounais.
Pour le leader du MRC, sa famille et lui ont la chance d’avoir un état de santé stable. Par contre, si ça avait été le contraire, ce serait encore plus compliqué.
Quant aux griefs que lui portent les autorités, l’avocat international pense que c’est du « fantasme » car, « Avez-vous une déclaration d’insurrection ? », a-t-il demandé à la journaliste.
Lebledparle.com vous propose l’intégralité de l’interview accordée au média français.
https://www.youtube.com/watch?v=zOG-QV1ohQo