Le Président de la République a décidé ce jeudi 3 octobre 2019, de l’arrêt des poursuites judiciaires contre 333 prisonniers de la crise anglophone, d’après un communiqué signé du SGPR, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Dans une publication sur son mur Facebook, Maximilienne Ngo Mbe du RHEDAC salut cette action présidentielle, mais souligne qu’il y a encore d’autres prisonniers anglophones à libérer. Bien plus, elle souhaite qu’on libère aussi les prisonniers politiques.
« Lorsque le REDHAC preuve à l’appui a démontré que 175 personnes arrêtées dans le cadre de la crise au NOSO, et en prison à Kondengui n’ont jamais vu le juge d’instruction, et qu’il fallait simplement les libérer, lorsque le REDHAC a dit que plus de 1000 personnes dont la moyenne d’âge est de 25 ans ont leurs dossiers pendants devant les tribunaux militaires, et que c’était inadmissible de broyer une jeunesse qui exprime un mal-être profond, les GRIOTS INTÉGRAUX sont venus nous dire que ce sont les sécessionnistes et les terroristes. J’espère qu’ils ont écouté la radio hier.
M. Le président 333 personnes c’est déjà ça, mais ce que le REDHAC vous demande c’est de les libérer tous, y compris le Pr. Kamto, ses alliés, ses camarades et les autres 8 jeunes dont Jules ANAMA et cette étudiante, IL Y A AU MOINS ENCORE 2000 PERSONNES A LIBÉRER. VOUS NE POUVEZ PAS FAIRE ÇA EN COMPTE GOUTTE.
Ma yega malam a tous les griots intégraux du côté du palais des congrès
Je pars d’abord me coucher. ENEO m’a empêché de dormir cette nuit. On se reparle après la séance plénière du très grand dialogue national », écrit la défenseuse des droits de l’homme ce vendredi 4 octobre sur Facebook.
Alice Sadio de l’AFP salut aussi la mesure présidentielle, mais pense également comme Maximilienne Ngo Mbe du RHEDAC qui faut étendre la mesure aux prisonniers politiques.
« LIBÉRATION DE 333 DÉTENUS ANGLOPHONES :
Telle est la quintessence du communiqué signé de Ferdinand Ngoh Ngoh, SGPR.
Bonne décision.
Quoique que le timing soit millimétré à dessein, c’est l’une des mesures d’apaisement que nous réclamons depuis.
Seulement, les détenus de la crise post-électorale (Le professeur Maurice Kamto et Cie) manquent à l’appel.
J’ai la faiblesse de penser qu’ils sont eux aussi << pardonnables >>, au même titre que les séparatistes.
Afin que la « CLÉMENCE » ne paraisse ni partielle ni partiale.
Question de bon sens.
Patriotiquement ! », écrit-elle sur sa page Facebook ce jeudi 3 octobre 2019.