M.V.Z Lebledparle.com,
Se prononçant sur les manifestations anti-Biya à Genève, Ma Alice Nkom estime que le chef de l’Etat camerounais a perdu l’amour que nombreux de ses compatriotes portaient à son égard lorsqu’il accédait au pouvoir le 6 novembre 1982.
L’amour est comme une fleur, si on ne l’arrose pas, elle fane. Le président Paul Biya n’a-t-il pas su arroser pour maintenir la flamme de l’amour que lui ont témoignée ses compatriotes lorsque son prédécesseur lui passait le pouvoir le 6 novembre 1982 ?
Là reste la principale question à laquelle a répondu Me Alice Nkom sur le plateau de The Prime Guest sur My Media Prime. Donnant son point de vue sur les manifestations des membres de B.A.S contre le président Biya à Genève le 17 juillet 2021, l’avocate au Barreau du Cameroun s’est dit « attristée » par le renversement de la situation lorsqu’elle fait un retour et pointe l’aiguille sur le 6 novembre 1982.
Pour elle, le président national du RDPC était adulé et porté par l’ensemble des Camerounais, y compris elle aussi, il y a plus de 30 ans. Rendu en 2021, tel n’est plus le cas, à en croire les propos de la septuagénaire.
« Je suis très attristée que mon président, le président de la République du Cameroun, en 2021 soit l’objet de tant de violences, de tant de rejet de la part de ses propres populations de la diaspora. Parce que qu’on le veuille ou non cela démontre, que lorsqu’il dira demain qu’il est le représentant des Camerounais, qu’on les aime. Souvenez-vous à ce qu’il a dit au président Hollande, ‘’N’est pas président qui veut, mais qui peut’’. Comment est-ce qu’il va justifier qu’on l’ait voté à tant de pourcent puisque le désamour s’exprime par ce genre de manifestations ? », s’est demandé la militante des droits de l’homme.
Lebledparle.com vous propose de parcourir l’intervention de la juriste.
