La pression constante sur Me Alice Nkom.« Si on ne réussit pas à changer les choses, l’année prochaine moi je pars, vous ne me verrez plus ici », a-t-elle affirmé, exprimant ainsi son ras-le-bol face à la situation politique actuelle et à la répression dont elle ferait l’objet.
Depuis plusieurs mois, la militante des droits humains est confrontée à une série d’attaques visant à museler son activisme. Son organisation, le REDHAC, a été suspendue par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, pour des motifs qu’elle juge fallacieux. Elle a également été convoquée à plusieurs reprises par les autorités administratives et judiciaires, notamment pour avoir brisé des scellés qu’elle estimait avoir été apposés illégalement sur les locaux du REDHAC.
La dernière en date de ces convocations est celle de la Gendarmerie nationale, qui l’accuse de « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État et de financement du terrorisme », des accusations qu’elle rejette catégoriquement.
Un exil pour défendre ses valeurs
Face à cette situation intenable, Me Alice Nkom envisage donc l’exil comme une ultime solution. « Je ne peux pas continuer à travailler dans un environnement où mes droits fondamentaux sont constamment bafoués », a-t-elle déclaré.
Cette décision de quitter le pays, si elle se concrétise, serait une perte immense pour la société civile camerounaise. Me Alice Nkom est en effet l’une des figures les plus emblématiques de la défense des droits de l’homme au Cameroun.
Pour de nombreux acteurs de la société civile, le cas d’Alice Nkom est révélateur de la situation des défenseurs des droits de l’homme au Cameroun, qui sont de plus en plus nombreux à faire l’objet de harcèlement, d’intimidations et d’arrestations.
Les prochaines semaines seront sans doute cruciales pour l’avenir de Me Alice Nkom et pour la défense des droits de l’homme au Cameroun.
Son départ aura quel impact sur le Cameroun ou sur Paul Biya?
Elle a quelles valeurs cette vieille lesbienne? Si elle quitte le 237 ce sera très bien pour le pays. Elle pourra développer ses activités d’homosexualité loin de nos enfants