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Me Alice Nkom reprend Paul Atanga Nji : « L’acte qui est en train d’être posé va aggraver le conflit qu’il y a au Nord-Ouest et Sud-Ouest »

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L’avocate internationale a réagi à la sortie du ministre de l’Administration territoriale du 7 septembre 2020.

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Me Alice Nkom (c) Droits réservés

Le lundi 7 septembre 2020, Paul Atanga Nji a tenu un point de presse quelques heures après la convocation du corps électoral par le chef de l’Etat.

Au cours de la rencontre avec la presse, le Minat a mis en garde tout parti politique ou un leader qui oserait troubler l’ordre préétabli lors des élections régionales prévues le 6 décembre 2020.

Seulement, la sortie du membre du gouvernement ne fait pas l’unanimité dans l’opinion. A titre d’illustration, invitée sur Radio Equinoxe ce 9 septembre 2020, Me Alice Nkom n’a pas été étendre envers le membre du gouvernement : « Le peuple a le droit de s’exprimer. Les textes de loi qui sont visés par monsieur Atanga Nji pour justifier cette guerre qui va continuer à prolonger du Nord-Ouest à tout le Cameroun bientôt si vraiment il met à exécution ce qu’il a dit alors qu’il voit bien que les Camerounais n’en peuvent plus. Ils veulent au moins aller exprimer ce ras-le-bol au risque de mourir », a-t-elle expliqué.

Pour la défenseuse des Droits de l’Homme, : « L’acte qui est en train d’être posé et qui est exprimé par monsieur le ministre de l’Administration Territoriale est un acte qui va aggraver et qui va peut-être généraliser le conflit qu’il y a au Nord-Ouest et Sud-Ouest. Parce que c’est un conflit entre un mandataire et ceux qui lui ont donné le mandat et qui s’appellent ses mandants. Et qui s’appellent aussi le peuple », a-t-elle soutenu.

Pour ce qui est du Minat, :« Il faut d’abord que Monsieur Atanga Nji enlève de sa tête qu’il est le patron du peuple ! Il est le serviteur du peuple. Il doit nous servir conformément aux lois et à la hiérarchie des lois qui gèrent le pays. Il ne peut pas parler au peuple comme il le fait. Ce n’est pas la menace qui va empêcher les gens de dire : ‘’mieux vaut mourir libre que de vivre esclave. Donc je m’en vais défendre mes droits. Les Camerounais en sont là’ ’», fait-elle savoir.

Pour approfondir :   Calixthe Beyala : « Les Camerounais aiment à s'occuper des affaires d'autres peuples »

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