Dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux ce mercredi 29 mai 2019, l’avocat Franco-Camerounais a réagi suite à l’interpellation de Paul CHOUTA. Le juriste estime que l’Ecrivaine franco-camerounaise pose un acte qui n’est pas possible en France.
Sans mettre les gans, l’homme de droit, affirme que Calixthe Beyala, milite pour la repression des libertés au Cameroun. « Vous êtes devenue un agent de répression des libertés au Cameroun. Certainement au bénéfice de vos accointances avec ceux qui dictent la justice dans mon pays », déclare l’Avocat Au barreau de Paris.
« Je vous attendais pourtant sur ce terrain fort préoccupant de l’instauration d’un véritable État de justice au Cameroun, je vous retrouve plutôt dans le renforcement de l’instrumentalisation et de l’insécurité judiciaires, devenues les plus grandes causes de déliquescence du Cameroun », poursuit-il.
Il exhorte l’Ecrivaine à sursoir sa procédure judiciaire contre Paul Chouta. « Vous avez encore une chance de vous rattraper en disant à vos amis de la police judiciaire d’arrêter ces poursuites parce que vous vous désolidarisez de la violation des règles procédurales, même si les faits incriminés seraient fondés », ajoute-t-il.
La garde à vue de Paul Chouta sur les réseaux sociaux suscite beaucoup d’émulation. Ces confrères alerteurs demande sa libération sans condition à l’instar de Boris Bertolt.
Ci-dessous l’intégralité de sa sortie.
« MADAME CALIXTE BEYALA, dans le pays dont vous avez la nationalité à savoir la France, on ne met pas des personnes en prison pour diffamation.
Au plus on en sort avec des amendes.
Comment pouvez-vous, vous Madame, décorée à la légion d’honneur de votre pays la France considérée comme pays des libertés, promouvoir un idéal républicain abusivement répressif dans un autre pays dont le respect des droits de l’homme est tant décrié.
Vous vous réjouissez d’une interpellation nocturne suivie d’une garde à vue nocturne en l’absence de tout Avocat ou médecin, d’un Web journaliste qui vous aurait diffamé. Faut-il vous le rappeler, qu’indépendamment des diplômes, bénéficie juridiquement du statut de journaliste, toute personne qui informe l’opinion publique sur des faits d’actualité à partir d’un support de communication dont Internet.
Je l’assume, votre action vous déconsidère.
Vous êtes devenue un agent de répression des libertés au Cameroun. Certainement au bénéfice de vos accointances avec ceux qui dictent la justice dans mon pays.
Je vous attendais pourtant sur ce terrain fort préoccupant de l’instauration d’un véritable État de justice au Cameroun, je vous retrouve plutôt dans le renforcement de l’instrumentalisation et de l’insécurité judiciaires, devenues les plus grandes causes de déliquescence du Cameroun.
Le maximum de condamnation prévue par la loi camerounaise pour des faits de diffamation est de 06 mois. Vous les aurez, Si vous le voulez. Car cette justice-là vous est très sympathique. Mais, Ce que vous aurez fait à l’institution judiciaire du Cameroun vous marquera à vie.
Vous avez encore une chance de vous rattraper en disant à vos amis de la police judiciaire d’arrêter ces poursuites parce que vous vous désolidarisez de la violation des règles procédurales, même si les faits incriminés seraient fondés. »