L’acteur de la société civile ne trouve pas de problème à ce que le fils du Chef de l’Etat soit candidat en tant que citoyen camerounais. Toutefois, il déplore la manigance autour de lui. « Monsieur Franck Olivier Biya n’a jamais eu la moindre existence politique autonome et tout le toutim autour de de lui aujourd’hui ressemble à de la manigance. En politique, la manigance, ce n’est jamais bon », écrit le juriste et homme de droit.
Lebledparle.com vous propose le texte intégral de Me Claude Assira Engouté
« L’hérédité politique a toujours existé dans l’histoire et par tous temps. »
Est-ce vrai?
Il ne faut pas tenter de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
Bien sûr, Monsieur Franck Olivier Biya est fondé, s’il remplit les conditions posées par le code électoral camerounais, à postuler la magistrature suprême de son pays. Mais, comparaison n’est pas raison.
Dans tous les pays cités par les tenants du pourquoi pas lui (États-Unis, Pakistan, canada etc.), il n’y a pas eu l’accaparement et la concentration du pouvoir entre les mêmes mains avec une telle intensité et une telle durée. Le poulain (conjoint, ascendant, descendant ou collatéral) s’est souvent fait lui-même sa légitimité politique et sa candidature n’est pas apparue comme un coup politique, un lapin sorti du chapeau pour permettre la perpétuation de l’espèce.
Monsieur Franck Olivier Biya n’a jamais eu la moindre existence politique autonome et tout le toutim autour de de lui aujourd’hui ressemble à de la manigance. En politique, la manigance, ce n’est jamais bon.
Enfin, last, but not least, Dans les pays cités en comparaison, le système électoral est sain. Chacun y a sa chance. Les liens familiaux avec le tenant du pouvoir ne constituent pas un avantage car L’appareil électoral n’est pas verrouillé et vérolé comme au Cameroun. Donc, les manœuvres autour de la candidature de Monsieur Franck Olivier Biya ne peuvent pas être inscrites avec cette simplification par les partisans du Rdpc dans la liste des passages héréditaires en démocratie