Le militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC) accuse l’Autorité de pratiquer du deux poids deux mesures.
La ville de Bengbis dans le département du Dja-et-Lobo a vibré au rythme de la violence dans la nuit du 22 au 23 septembre 2021. Pour cause, la résidence du sous-préfet a été incendiée par des présumés militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais(Rdpc) qui reprochaient à l’autorité son ingérence dans le processus des élections relatives au renouvellement des bureaux des organes de base du parti.
Fait surprenant, ni l’autorité administrative, ni le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, ni le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, n’ont fait aucune sortie pour condamner les dits actes.
Toute chose qui amène Me Désiré Sikati à fustiger l’inertie des autorités : « L’autorité administrative a un pouvoir en garde à vue administrative. Ce qui signifie que même le préfet du département dont relève cette localité devait agir. Nous sommes clairement face à une justice sélective, qui est orientée contre ceux qui souhaitent faire avancer la démocratie dans ce pays », s’est indigné l’avocat au cours de l’émission Droit de réponse sur Equinoxe Tv le 26 septembre 2021.
A noter qu’avant le militant du MRC, le journaliste Paul Mahel s’est fendu en critique sur la toile en interpelant le Minat et le Mincom à ce propos.
Dans une sortie y relative, le président national du FDC, Denis Emilien Atangana a condamné les faits et exigé que soit relevé de ses fonction le sous-préfet concerné.