L’avocat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC) s’est exprimé au microphone de l’émission matinale sur Radi Balafon ce mardi 24 novembre 2020.
Le samedi 21 novembre 2020, jour du lancement officiel de la campagne en vue des élections des conseillers régionaux du 6 décembre 2020 était particulier à Yaoundé, précisément au quartier Santa Barbara où vit Maurice Kamto, président national du MRC.
C’était un fait presqu’inédit. Une vingtaine de femmes nues pour la plupart, ont gagné les encablures du domicile du candidat classé deuxième à la présidentielle du 7 octobre 2018 pour réclamer sa « libération » parce que placé sous résidence surveillée depuis le 21 septembre 2020.
Ce comportement a été durement réprimandé par les autorités. Ainsi, Mispa Awasum, présidente des femmes du MRC et sa bande ont été interpellées par les forces de maintien de l’ordre mais des sources concordantes, « la grande majorité des femmes mises aux arrêts ont été remises en liberté après avoir été entendues ».
En rapport à cette actualité, Me Emanuel SIMH estime que « Ce qui se passe actuellement avec les arrestations des femmes du MRC ce sont des comptes politiques », a-t-il déclaré sur Radio Balafon.
L’avocat du parti de l’opposition n’a fait corroborer la position du leader Maurice Kamto qui dans une sortie y relative, affirme sans ambages que, « le Cameroun est plus que jamais un État policier qui rappelle les jours sombres de la période coloniale et deux premières décennies de l’indépendance ».
Au dernières nouvelles, Mispa Awasum, a été inculpée en fin de soirée du lundi 23 novembre 2020 par Antoine Fackwi, juge d’instruction du Tribunal militaire de Yaoundé, pour des faits de « complicité », « révolution » et « rébellion ».