A la faveur de l’élection présidentielle au Cameroun, l’on a observé la résurgence exacerbée du tribalisme. L’actualité post-électorale est aussi agitée par cette dérive tribale et ça inquiète les uns et les autres à l’instar de Me Jean De Dieu Momo, soutien de Paul Biya au scrutin présidentiel du 7 octobre 2018.
« Notre pays coure un grave danger génocidaire. Nous devons tous nous calmer et nous regarder fraternellement pour cerner les problèmes et y apporter une solution. J’en appelle à la retenu de tous », écrit Me Momo l’Avocat sur sa page Facebook.
Le leader du PADDEC « suggère des assises nationales pour nous parler de nos frustrations tribales ou régionales ». Il rappelle qu’«aucune tribu ne peut gouverner seule ce pays et les Entrepreneurs Tribalisco politiciens doivent prendre conscience de graves dangers qu’ils font courir à notre peuple par leur irresponsabilité. Les frustrations sont graves de part et d’autre de ndelele à Yokadouma, d’Abongbang à Fongo Tongo, de Bertoua à Kousseri, de Bafoussam a Betare Oya ».
Afin d’éviter le piège d’un affrontement entre tribus, l’homme politique invite tout un chacun à prendre conscience de l’absence d’équité sociale pour prendre des mesures sérieuses afin donner l’occasion aux opportunistes de semer le désordre. « Prenons conscience des inégalités dans le traitement des uns et des autres et apportons y une solution pour ne pas donner plus de visibilité aux Entrepreneurs de Guerre qui émergent dans notre société depuis quelque temps », indique Jean De Dieu Momo.
Pour rappel, il n’est pas le seul homme public à s’inquiéter de la recrudescence du discours sur le tribalisme. Même Paul Mahel s’est inquiété et a dit que nous jouons avec le feu. Cabral Libii a également dénoncé cette dérive ce mardi sur sa page Facebook officielle en invitant ses camarades à ne pas tomber dans ce piège.