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Me Richard Tamfu dénonce la décision du Sous-préfet d’Eséka contre le Pcrn

Dans un contexte politique tendu, le sous-préfet d’Eseka a interdit les manifestations publiques du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) programmées du 27 au 29 mars 2025. Cette décision a suscité une réaction immédiate de Richard Tamfu, porte-parole du PCRN, qui l’a qualifiée d’arbitraire.

Me Richard Tamfu
Me Richard Tamfu - DR

Dans une récente décision, le sous-préfet d’Eséka, BAMDJA DJOH Aurélien, interdit sur tout l’étendue du territoire de son arrondissement, les manifestations du Pcrn prévues les 27, 28 et 29 mars 2025.

« Sont interdites sur toute l’étendue de l’Arrondissement d’Eséka, toutes les manifestations projetées par le parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) les 27, 28 et 29 mars 2025 notamment la dédicace de l’ouvrage intitulé « ce que j’ai vu ! », la réunion d’évaluation et de prospective, de la coordination de circonscription du PCRN et la tournée parlementaire pour le partage des actions parlementaires, en raison du dualisme qui plane à la tête de cette formation politique, lequel représente une menace permanente et grave de trouble à l’ordre public ceci conformément aux dispositions de l’article 8 alinéa 2 de la loi N° 90/055 du 19 décembre 1990 portant régime des réunions et manifestations publiques », indique l’article 2 de la décision de l’autorité administrative.

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Le sous-préfet a justifié son interdiction par la dualité à la tête du PCRN, bien que la justice ait tranché en faveur de Cabral Libii. Le sous-préfet BAMDJA DJOH Aurélien prévient dans l’article 2 de sa décision que « les contrevenants à la présente décision s’exposent aux sanctions graves prévues par la réglementation en vigueur ».

En réaction, Me Richard Tamfu, un des porte-parole du parti a fustigé cette décision sur sa page Facebook, accusant les préfets et sous-préfets d’être des militants du RDPC.

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« En vérité je vous le dis, je confirme que nos Sous-préfet, Préfet et Gouverneur sont des militants confirmés du RDPC tant dis que les forces de l’ordre et sécurité des sympathisants qui jouent les gros bras pour museler leurs adversaires politiques. C’est honteux de vivre tout ceci après plus de 43 de règne dans un pays qui se dit démocratique. Nous sommes en pleine dictature tout ça, ne nous trompons plus. 2025, l’année du peuple », a fulminé le juriste.


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