Accusé de manque de confiance et commérage, Francis Bonga a été licencié le 5 septembre 2019 de la chaine de télévision Vision4, suite à une note du directeur adjoint de ladite chaine.
Trois jours après son exclusion du groupe L’Anecdote, le journaliste s’est exprimé sur cette affaire qui fait des vagues sur la toile. Approché par nos confrères de Médiatude, l’homme des médias a de façon subtile projeté sur son futur.
Lebledparle.com vous propose l’entretien de Francis Bonga
Bonjour, monsieur Bonga, un commentaire après votre licenciement de Vision 4 ?
J’ai été licencié, je crois que le document qui me licencie circule sur Facebook, chacun peut en faire commentaire.
Des personnes restent tout de même étonnées par rapport au motif. N’y a-t-il pas une autre raison qui s’y cacherait ?
Je crois que le motif du licenciement est clair. Maintenant vous savez que chaque fois qu’on dit commérage c’est subjectif, je ne peux pas savoir de quoi il s’agit. J’ai pris acte de la note. Voilà j’ai compris. Je sais ce que c’est qu’un licenciement.
Ce n’est pas la première fois qu’on vous licencie !
Ce n’est pas la première fois. C’est vrai que ce n’est pas la première fois. Bon ! Maintenant, je me réserve de faire quelques commentaires que ce soit, si moi-même je ne suis pas fixé sur les faits de commérage, les faits de confiances qui me sont attribués. Je n’en dirais pas davantage. Le patron a parfois des informations que nous autres n’avons pas.
Nous avons lancé un sondage et avons demandé aux internautes, dans quelle chaine de télé souhaitent-ils vous revoir. Ils sont nombreux qui souhaiteraient vous revoir à Équinoxe Télé. Avez-vous pensé à vous refaire une carrière ailleurs ? (Sourire)
Non ne ce n’est pas possible. Je ne pense pas être prêt à travailler pour quelqu’un d’autre. La possibilité pour moi de travailler ailleurs est de 2 %. Quand on a 42 ans, il faut penser à tourner la page quelquefois. Je ne suis pas certain d’être capable de supporter de recevoir des ordres. Vous savez quand vous avez été habitué dans une maison ça devient comme votre famille. Si je ne travaille pas au groupe l’Anecdote, j’ai peur qu’on ne me voie plus jamais ailleurs sous la casquette d’ouvrier.
Cela veut dire qu’il y a des chances que vous créiez votre boite, que ce soit dans les médias ou la COM en général ?
Je ne sais pas ! Mais de toutes les façons, je ne me sens plus à l’aise de travailler sous les ordres. C’est ce que je peux vous dire. Il faut évacuer cette possibilité.