Lors de son meeting du 1er février à la Place de la République de Paris, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto a été surpris par une requête peu ordinaire de certains compatriotes de la diaspora.
Après l’exécution de l’hymne nationale du Cameroun en français, une partie de l’assistance, certainement issue des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest du Cameroun, a réclamé à Maurice Kamto reprendre l’hymne en anglais, une des langues officielles du Cameroun.
« Je suis désolé. Je ne suis pas sûr de pouvoir chanter l’hymne en anglais. Mais je prends l’engagement devant vous que notre hymne national sera chanté la prochaine fois dans les deux langues (français et anglais) », a répondu Maurice Kamto.
Pour s’en libérer, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) demande à tous les Camerounais de se sentir concernés par la lutte. Selon lui, quel que soit le groupe auquel ils appartiennent, la dictature les atteindra tôt ou tard.
« En manifestant une certaine indifférence à ce qui arrive à différentes communautés nationales depuis l’indépendance de notre pays (voire avant l’indépendance), on dit que ça concerne tel et tel groupe, ce n’est pas notre affaire. Non ! C’est votre affaire parce votre tour viendra. Parce que la dictature est impitoyable. Elle commence par ce qu’elle considère comme la menace la plus grave, la plus imminente pour finir tous ceux qu’elle considère comme un obstacle », déclaré Maurice Kamto.
Pour illustrer la dictature au Cameroun, il rappelle les récents évènements survenus avec les enseignants qui rendaient hommage à leur collègue tué dans son lieu de travail par un élève. Maurice Kamto a condamné, les violences exercées sur les enseignants.