Sur la radio des Artistes, l’enseignant à l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC) et militant du RDPC, s’est montré très radical à l’endroit de certains de ses camarades de parti, dont l’ancien ministre des relations extérieures du Cameroun, Pierre Moukoko Mbonjo.
Revenant sur « sa conversation avec le chef de l’État », Messanga Nyamding indique qu’il a expliqué avec soin à son « maitre politique », les tripatouillages dont usent certains militants pour nuire aux autres : « Le ministre des relations extérieurs nous pourri la vie [Moukoko Mbonjo Ndlr]. Il pourri la vie des militants. J’ai tout dit au président. Je lui ai même dit qu’il a dit aux gens à Yabassi que pour être ministre, ça ne dépend pas de nous les militants. Le président dit mais ce n’est pas croyable ça ! Je dis excellence, il nous a dit à Yabassi que vous vous le connaissez depuis… J’ai tout dit au président. Et quand le président a repris la parole, il a dit mais je ne comprends pas pourquoi certains nous ont demandé d’exclure certains militants du parti (je cite le président) ! », a-t-il indiqué.
Même si le lieu et la date de la conversation n’ont pas été précisés, le Biyaïste révèle par la suite que l’attitude de ses camarades politiques (Mien-Zock, Moukoko Mbonjo, Monkam…) traduit à suffire, le comportement des Francs-maçons qui sont de nature masochistes : « Ils aiment que nous soyons constamment tendus, ils aiment nous voir crier, aboyer, hurler, ce n’est qu’à ce prix qu’ils se disent que nous leur avons fait quelques choses. C’est la logique des Francs-maçons et des illuminaties. Faire mal ! », a-t-il laissé entendre.