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Messanga Nyamding : « Aucune tribu n’est propriétaire de la construction de notre pays…»

Pascal Mess

Au cours d’un entretien accordé à la Radio Balafon, et repris par le journal Investigation N° 111 de ce mardi 19 février 2019, le politologue analyse les égarements tribaux qui sont en train de dresser leur lit au Cameroun.


Pascal Mess
Pascal Charlemagne Messanga Nyamding – DR

Dans cette interview, l’enseignant de science politique estime que le pays est actuellement en cours de fragmentation et que Paul Biya ; président de la République devrait agir au plus vite.

Mais avant, Messanga Nyamding commence par poser son analyse sur la sortie controversée du ministre Momo sur les antennes de la CRTV, le 3 février dernier : « La langue française est très difficile, et Momo a parlé très mal la langue française je pense » affirme-t-il, avant de démontrer que « son intention n’était pas d’offenser le peuple Bamiléké, ou juif… Mais tous ceux qui ne sont pas contents du président Biya pour avoir nommé Momo font une mauvaise interprétation… »

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En outre, le politologue revient sur le cas spécifique des Bamiléké. À la question de savoir s’il existait un problème Bamiléké au Cameroun, il répond : « Écoutez ! Aucune tribu n’est propriétaire de la construction de notre pays. Chaque Camerounais, Béti, Nordiste, Bamiléké, Bassa… a donné du sien pour la naissance de notre belle nation », introduit-il, avant de poursuivre qu’il n’existe pas un problème Bamiléké au Cameroun : « Il n’y a pas à mon avis, un problème Bamiléké au Cameroun ; la preuve, Momo qui parle en mal des Bamiléké du MRC n’est pas Bulu ou Ewondo. Même le patriarche Fotso qui s’est exprimé récemment, invitant les Bamiléké à se méfier des promesses fallacieuses de Maurice Kamto n’est pas de la région de l’Est ». Selon lui, nul ne peut rejeter l’hypothèse selon laquelle, « les Bamiléké portent l’économie de notre pays », peut-on lire dans le journal de Nyassa Soleil en kiosque ce matin.

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Pour finir, l’enseignant reconnait que le pays est divisé : « Le Cameroun est aujourd’hui divisé. Et si on ne fait pas attention, je suis de ceux qui pensent qu’il y aura embrassement », avertit-il. 


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