Le politologue craint pour sa vie. Quelques heures après son affection à l’université annexe de Ngaoundéré à Garoua, l’ancien Chef de département pour le Développement de l’Intégration et de la Coopération à l’Institut des Relations internationales du Cameroun (IRIC) avoue être victime de « menaces de mort » depuis son audition au Secrétariat d’Etat à la défense (SED) le 9 mars dernier.
L’universitaire affirme également ne pas comprendre l’acharnement sur sa personne alors qu’il aura tout donner pour le RDPC y compris « une partie de sa vue » voire certains de ses amis de lutte.
« Mise au point à propos de ma situation personnelle actuelle. La situation est très grave en ce moment depuis mon audition au SED (Secrétariat d’Etat à la Defense) le 9 mars dernier aucun jour ne passe sans que je ne reçoive des menaces de mort ou des intimidations administratives. Cet acharnement doit s’arrêter car jusque-là rien ne justifie une telle hostilité tourbillonnante vis-à-vis de moi. J’ai tout donné à mon pays et à mon parti le RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais) allant même jusqu’à perdre une partie de ma vue, jusqu’à perdre mon meilleur ami Charles Ateba Eyene et bien d’autres choses sur le champ de bataille politique », regrette le Biyaïste.
« A l’heure où je vous écris ces quelques lignes, je vous confirme qu’ils n’ont qu’une seule intention, c’est de m’assassiner… J’ai vraiment l’impression de rêver face à cet acharnement. M’imposer ce qu’ils veulent faire là n’est pas humain », se plaint-il, dans une publication dans les réseaux sociaux.