Invité sur le plateau de « Vérité en Face » sur Equinoxe TV dimanche 4 avril 2021, l’enseignant d’université et membre titulaire du comité central du RDPC, Messanga Nyamding a soutenu que sa mise à disposition à l’annexe de l’université de Ngaoundéré « est illégale et non conforme».
Durant toute son intervention dans ce programme, le politologue a dénoncé avec fermeté ce qu’il considère comme des règlements de comptes à son endroit.
« Je ne suis pas affecté, je suis mis à la disposition de manière illégale. Je dis bien que ce n’est pas conforme. Que les collègues universitaires m’écoutent : c’est moi aujourd’hui, demain ça sera quelqu’un d’autre », a fustigé le coordonnateur national du Mouvement Biayiste.
Il explique par la suite que le ministre de l’Enseignement supérieur qui a signé l’acte qui le relève de ses fonctions à l’IRIC, n’y est pour rien « est un ami, au-delà du fait que c’est mon patron », précise-t-il avant d’ajouter : « On se connait très bien, on a travaillé ensemble quand j’étais le patron du parti à Paris. Certains vont me trouver léger, mais pour moi il n’y est pour rien ».
Le 22 mars 2021, Pascal Charlemagne Messanga Nyamding, alors enseignant à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun a été mis à la disposition de l’annexe de l’Université de Ngaoundéré, à Garoua, à travers une décision signée du ministre d’État, ministre de l’Enseignement Supérieur, Jacques Fame Ndongo.
Sur les antennes de la télévision publique nationale à la fin du mois de mars 2021, ce dernier avait clairement assumé cet acte en signifiant qu’une affectation dans la capitale régionale du Nord n’était pas une sanction. « Le Pr Messanga garde ses primes, son salaire, il n’a pas été rétrogradé, il n’a pas été révoqué. Il n’a pas été donc humilié comme d’aucuns le croient. Je ne sache pas qu’un fonctionnaire qui ait été affecté à Garoua ait subi une humiliation ou alors une injustice absolument », déclarait le ministre de l’Enseignement Supérieur sur les antennes de la CRTV, la télévision nationale.