L’enseignant des universités, et membre titulaire du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) révèle que l’acte du ministre de l’Enseignement supérieur qui le met à disposition de l’université annexe de Ngaoundéré est une volonté du secrétaire général à la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Le coordonnateur du Mouvement national des Biyaistes qui prenait part le 9 mai 2021 au programme dominical Droits de Réponse, sur Equinoxe, est revenu brièvement sur son affectation à Garoua qu’il considère toujours comme « illégale ».
« Mon affectation à Garoua je le redis, est illégale. C’est le Pr Jacques Fame Ndongo qui m’a affecté, sous la pression du Secrétaire général à la présidence de la République. C’est Ferdinand Ngoh Ngoh qui a demandé qu’on m’envoi à Garoua », a soutenu l’ancien cadre de l’Institut des Relations internationale du Cameroun (IRIC).
Rappelons que le 22 mars 2021, Pascal Charlemagne Messanga Nyamding, alors enseignant à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun a été mis à la disposition de l’annexe de l’Université de Ngaoundéré, à Garoua, à travers une décision signée du ministre d’État, ministre de l’Enseignement Supérieur, Jacques Fame Ndongo.
Sur les antennes de la télévision publique nationale à la fin du mois de mars 2021, ce dernier avait clairement assumé cet acte en signifiant qu’une affectation dans la capitale régionale du Nord n’était pas une sanction. « Le Pr Messanga garde ses primes, son salaire, il n’a pas été rétrogradé, il n’a pas été révoqué. Il n’a pas été donc humilié comme d’aucuns le croient. Je ne sache pas qu’un fonctionnaire qui ait été affecté à Garoua ait subi une humiliation ou alors une injustice absolument », déclarait le ministre de l’Enseignement Supérieur sur les antennes de la CRTV, la télévision nationale.