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Meurtre d’une femme à Muyuka : Pierre Mila Assouté condamne le silence des ONG

Assoute Mila Pierre

Dans une vidéo  publiée sur les réseaux sociaux, les ambazoniens ont assassiné sauvagement une dame de Muyuka, dans la région du sud-ouest. Elle a été décapitée pour avoir prétendument agi en tant qu’informateur du gouvernement.


Assoute Mila Pierre
Pierre Mila Assouté – capture photo

Dans une tribune publiée sur Facebook le mercredi 12 août 2020, le président du RDMC, Pierre Mila Assouté condamne fermement cet acte barbare et denonce le silence des ONG.

« Si le silence des ONG perdure devant ces  atrocités inacceptables et devant ces décapitations à ciel ouvert des femmes, le RDMC demande de les expulser du Cameroun sans autre forme de procédure. Notre pays ne doit pas s’accommoder des organisations qui portent des charges contre notre armée à la moindre  défaillance et protègent a contrario  les crimes des bandits-assassins armés qui égorgent, décapitent, violent, ensevelissent vivants des êtres humains », écrit la personnalité politique.

Lebledparle.com vous propose l’intégralité de la tribune.

*Ferme condamnation de la décapitation des femmes et/ou de leur élimination passionnelle.*

Depuis peu, après avoir vu les images insoutenables de Florence Ayafor, décapitée après avoir été violée, écartelée, <<les ambazoniens >> viennent de décapiter 2 jeunes femmes dans les mêmes conditions.

Un pasteur aurait subi le même sort à Batibo.

L’armée du Cameroun a toujours démontré sa détermination à réduire à leur triste sort des assassins déshumanisés qui depuis plusieurs années  déjà n’arrêtent pas de commettre des horreurs, soit en décapitant leurs victimes, soit en les ensevelissant vivants.

L’on assiste aujourd’hui à des décapitations de femmes impuissantes difficiles à les regarder subir des coups de machettes au nom d’une pseudo lutte  de restauration du Southern Cameroon.

Le grand dialogue national qui a eu lieu et la reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest décidée et qui est en cours, doublé du processus de la décentralisation et des régionales projetées, ne semblent pas freiner les appétits des barbaries criminelles des <<amba-boys>> sur des innocents et surtout désormais sur les femmes et les jeunes filles devenues leurs nouvelles proies.

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Nous devons mettre fin à ce désordre chaotique de la mort.

Récemment dans le département de l’Océan, une jeune femme est tuée en pleine nuit sous les balles d’un Sous-Préfet, dans des conditions troubles, avant d’être retrouvée en tenue d’Eve dans une morgue de la place au petit matin par les siens. Ces cas se multiplient et l’on dénombre des filles assassinées dans des universités par des bandits sous divers prétextes.

Il n’est pas acceptable de réduire la vie humaine en général et celle de femmes sans défense en particulier à une aussi simple expression devant toute la nation.

Ma colère est à son comble devant ces images atroces d’assassinats et des décapitations de femmes et d’hommes par des bandits qui n’hésitent pas à égorger leurs semblables sous les caméras.

Nous ne pouvons pas garder le silence et le regard impuissant devant ces atrocités. Certains politiciens mal inspirés ou ramant à contrecourant des intérêts supérieurs de notre pays et des ONG dites de Droit de l’Homme, observent un silence éloquent dans une sorte  d’indifférence jouissive  qui frise la complaisance et la complicité pour des desseins connus.

Le Cameroun ne peut pas subir sans réagir par tous les moyens contre des barbares

Il est temps de mettre fin à ces barbaries et à réduire hors d’état de nuire, voire réduire à néant ces bandes de ploucs barbares sans humanité et toutes leurs excroissances de toute nature identifiées ci et là.

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Cette situation n’a que trop duré. Il est temps que les luttes d’influence des individus pour leur propre positionnement qui deviennent des freins à toute autre possibilité ou approche d’aider le chef de l’Etat, SE Paul BIYA et le pays a une autre forme de résolution du conflit que par eux soient neutralisées.

L’armée, le chef de l’Etat M. Paul BIYA et la nation Camerounaise ont  tout mon soutien total pour anéantir ces hordes de criminels sans foi ni loi.

La paix et le développement des régions doivent être retrouvés au Sud-Ouest et au Nord-Ouest par tous les moyens pour la sécurité physique de nos habitants, de leurs descendants et de notre territoire.

Il est donc hors de question, ou il serait mal inspiré, de céder au chantage de ceux qui suggèrent comme solution de paix, de retirer l’armée nationale des théâtres du Nord-Ouest et du Sud-Ouest avant tout retour complet à la paix civile.

Si le silence des ONG perdure devant ces  atrocités inacceptables et devant ces décapitations à ciel ouvert des femmes, le RDMC demande de les expulser du Cameroun sans autre forme de procédure.

Notre pays ne doit pas s’accommoder des organisations qui portent des charges contre notre armée à la moindre  défaillance et protègent a contrario  les crimes des bandits-assassins armés qui égorgent, décapitent, violent, ensevelissent vivants des êtres humains.

Le Cameroun doit sortir vainqueur de ces barbaries.

Pr Pierre MILA ASSOUTE

Président du RDMC


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