Les hommes de médias ainsi que la famille de la regrettée Lydienne Taba, ont été mis à l’écart de la reconstitution des faits qui s’est déroulée le 30 Juillet 2020 à la résidence du sous-préfet de Lokoundje.
Les habitants de la ville de Kribi qui avaient fondé leurs espoirs sur la reconstitution des faits pour savoir ce qui s’est réellement passé à la résidence du sous-préfet de Lokoundje dans la matinée du samedi 25 Juillet 2020, devront encore garder leur mal en patience.
En effet, contrairement à ce qui se fait habituellement, la presse a été mise à l’écart dans le cadre de cette phase capitale de l’enquête, tout comme la famille de la défunte. Seuls les responsables de la gendarmerie et quelques autorités administratives étaient présents lors de cette opération.
Le domicile du sous-préfet Franck Derlin Eyono Ebanga avait ainsi été quadrillé, avec des hommes en tenue déployés autour de la concession afin de dissuader les hommes de médias ainsi que d’éventuels curieux de s’y aventurer.
D’après nos confrères du quotidien Mutations, la presse a d’ailleurs été menacée par le responsable de l’enquête, un certain lieutenant-colonel venu depuis Ebolowa. Ce dernier fera comprendre aux hommes de médias que leur travail a des limites et que ceux qui insisteront devront répondre de leurs actes.