Dans une interview accordée à Radio équinoxe située dans la capitale économique, Monseigneur Samuel Kléda président de la conférence épiscopale du Cameroun (CENC) dénonce un acharnement contre ses pairs.
Suite à la plainte contre ses confrères dans l’épiscopat, l’Archevêque métropolitain de Douala, a réagi sur les antennes de la radio privée Equinoxe pour s’indigner du scandale qui fait traduire les évêques en justice. « L’Eglise catholique ne peut-être tenue pour responsable de la crise qui paralyse les régions anglophones depuis novembre 2016 », a indiqué Monseigneur Samuel Kléda.
« Aucun homme de Dieu ne saurait être responsable de la fermeture des écoles observées à Bamenda dans la région du Nord-ouest », a-t-il ajouté. Il y a aussi les acteurs privés et publics de l’éducation dans les deux régions anglophones du pays, « qu’en est-il des responsables d’établissements scolaires privés et publics, également fermés pour la même cause ? Le consortium qui poursuit les évêques, va-t-il aussi porter plainte contre les responsables de ces établissements ? », S’est interrogé l’homme de Dieu.
Pour rappel, l’Archevêque de Bamenda Cornelius Fontem Esua, son auxiliaire Michael Bibi, l’évêque du diocèse de Kumbo Georges Nkuo, et d’autres incriminés sont attendus au tribunal de première instance de Bamenda le vendredi 21 avril 2017, pour répondre des accusations portées contre eux. Une citation directe leur a été servie par Me Achu Julius Ngu, mandataire d’un groupe de deux parents d’élèves inscrits dans des écoles confessionnelles des diocèses de la région du Nord-ouest. Ils reprochent aux mis en cause d’avoir perçu des frais de scolarité pour le compte de l’année scolaire qui tire à sa fin, sans rien dispenser comme cours. Par conséquent, ils réclament une indemnité de 150 millions de FCFA.