Ça fait dix jours que l’Artiste musicien engagé est incarcéré au GSO de Yaoundé en compagnie d’autres militants par rapport à la marche dite « blanche » du MRC du 26 janvier 2019. Plusieurs camerounais et collègues artistes réclament sa libération. C’est le cas du Journaliste Michel Lobé Ewané, actuel Rédacteur en chef de Forbes Afrique et ancien pensionnaire de la South Media Corporation (SMC), société éditrice du quotidien Mutations et par le passé plusieurs autres supports à l’instar de situation.
« Il faut libérer Valsero! Valsero est la voix qui porte la souffrance du peuple camerounais, les frustrations de notre jeunesse, le désespoir des petites gens, la rage et la colère de ces désespérés. Il est la mauvaise conscience des oppresseurs, c’est pourquoi il les empêche de dormir. Comme Fela Kuti, comme Myriam Makeba, comme Bob Marley, il s’est engagé pour la cause de son peuple. Micro en main, avec pour arme sa plume, ses textes, ses mélodies et sa voix il se bat pour la liberté et la dignité de ce peuple. Sa place n’est pas en prison. Mais ceux qui l’ont embastillé ignorent une chose : depuis sa cellule, l’écho de son message est encore plus audible et plus fort », a-t-il écrit sur sa page Facebook ce lundi 4 février 2019.
Cela fait également huit jours que Maurice Kamto et d’autres leaders du MRC sont entre les mains de la police. Le journaliste demande aussi sa libération, même s’il n’épouse pas sa façon de faire la politique. « Il faut libérer Maurice Kamto et ses compagnons de lutte. Je ne partage pas leur démarche mais je suis contre l’arrestation et l’embastillement de leaders politiques », a-t-il écrit également sur le même canal le 29 janvier dernier.