C’est une veille d’élection présidentielle électriques pour Clément Atangana. Le président du Conseil Constitutionnel est « mangé dans toutes les sauces » depuis quelques jours, sur la scène polémique Camerounaise. En effet, alors qu’il est considéré comme l’arbitre du jeux politique au Cameroun, celui-là même qui doit prononcer la validation de l’élection d’un candidat à l’élection présidentielle, Clément Atangana a été perçu dans une réunion des élites du Nyong et So’o à Mbalmayo. Au cours de cette réunion, les participants auraient lu une motion de soutien à une candidature du président de la République à l’élection présidentielle de 2025.
L’affaire éclate dans l’opinion publique avec la publication d’un article dans le numéro de Cameroon tribune du 30 octobre 2024, provoquant une vive polémique dans les réseaux sociaux, non sans indigner Clément Atangana. Après avoir menacé Equinoxe Tv, le conseil du juge constitutionnel s’est attaqué à Cameroon Tribune.
« Les pleurs de Clément Atangana »
Pour le journaliste Michel Ngatchou, on dirait à la limite qu’à travers ses sorties, que Clément Atangana pleure. Mais le journaliste estime que les « pleurs » de Clément Atangana n’émeuvent en aucun cas les Camerounais.
« Demandez à Clément Atangana d’arrêter de pleurer. La nation entière est convaincue qu’il est illégitime et ne mérite aucune reconnaissance du peuple camerounais. Conscient de ce que les audjoulatistes soient dans la manœuvre de conservation du pouvoir et qu’il ne soit pas débarqué de sitôt, nous persistons et signons que les droits de réponse ne sont que l’avis du mis en cause et non la réalité », écrit le journaliste.
« Monsieur pour faire montre de votre sens d’honneur, habile à faire respecter la constitution, vous ne l’aviez pas fait, alors jetez l’éponge », a-t-il ajouté dans une publication, sur sa page Facebook.