Julie Cheugeueu Nguimfack , la Miss Cameroun 2016 sort de son silence et dévoile dans un communiqué quelques éléments sur ce qui est à l’origine de son refus de Visa par le consulat des Etats-Unis, pour sa participation à la 66eme édition de Miss Monde qui se tient aux Etats-Unis d’Amérique.
La Miss qui confiait le vendredi 25 novembre à la rédaction de Lebledparle.com qu’elle ne peut pas parler pour le moment après les accusations de Solange Amougou, annonce également dans son communiqué une conférence de presse qu’elle donnera ce jeudi 1er décembre 2016 à Douala. La grande conférence se tiendra également en direct sur internet au cours de laquelle elle répondra aux questions des médias et du public et démentira ce qu’elle considère comme cabale contre sa personne.
(Douala , le 28 novembre 2016 ) Depuis quelques jours, le public camerounais assiste à une cabale médiatique contre ma personne physique (Julie CHEUGUEU) et contre ce qu’il convient de présenter comme ma personnalité morale (Miss Cameroun 2016).
Nous avons tous assisté à des déclarations calomnieuses, enrobées de beaucoup de méconnaissance sur les faits réels et surtout animées par le désir de ternir l’image de « Miss Cameroun 2016 » (que j’ai incarné, que j’incarne et que j’incarnerai toujours), tout en essayant de salir la réputation de ma modeste personne. Toute cette campagne qui s’est déployée sur les médias de masse comme sur les réseaux sociaux ont causé et continuent de causer beaucoup de mal tant à ma propre personne qu’à l’image de notre cher et beau pays. J’ai pris le soin d’observer chaque attitude, d’écouter chaque parole et surtout de méditer sur les « pourquoi » et les « comment » de ce qui se faisait. Mon silence n’était donc pas un aveu de faiblesse, mais plutôt une mesure de sagesse ; une sagesse que j’apprends chaque jour auprès de plusieurs ami-e-s, aîné-e-s, parents et grands-parents que vous êtes tous. Je voudrais donc par ce communiqué rétablir une vérité certaine au sujet de la candidature camerounaise à Miss Monde 2016 ; je voudrais ensuite clarifier les faits sur la communication autour de mes rapports passés, présents et futurs avec le Comité Miss Cameroun (COMICA) ; je voudrais enfin par le présent communiqué annoncer ce qui sera l’avenir de ma mission comme Miss Cameroun 2016.
Sachant qu’un texte ne remplacera jamais une conversation orale, je vous invite d’ores et déjà à assister physiquement ou virtuellement à la conférence de presse que je donne ce jeudi 1er décembre 2016 à Douala et en direct sur internet. Au cours de cette rencontre avec les médias et les publics, j’apporterai toutes les réponses à ces trois points :
SUR LA CANDIDATURE CAMEROUNAISE A MISS MONDE 2016
Il convient de préciser de prime abord que l’échec de la candidature camerounaise à l’élection Miss Monde 2016 ne peut pas m’être imputé car j’ai été disponible en temps et en moyens pour que cette candidature soit un succès. En effet, ma décision de me présenter toute seule à l’ambassade des USA pour l’obtention du visa était une démarche ultime pour tenter de sauver un projet que les actes et les manquements du COMICA avaient déjà compromis : le COMICA, animé par des desseins que j’ignore a tôt fait d’écrire aux services de l’ambassade pour leur déclarer qu’ils craignent que je ne revienne pas au Cameroun après la compétition ; le COMICA n’a pas répondu aux courriels du comité Miss Monde, créant ainsi un silence inquiétant qui a poussé Miss Monde à retirer ma photo sur leur site web en attendant la réponse du COMICA ; le COMICA s’est dépêché de faire des déclarations télévisées en colportant des rumeurs sur ma prétendue intention de demeurer aux USA après la compétition. Or, conformément au « code de conduite » qui lie Miss Cameroun au COMICA, la présidente était censée me faire une lettre d’accréditation qui aurait permis que ma participation soit acquise de fait, ce qu’elle a refusé de faire. Cet échec est aussi dû au non-paiement par le COMICA de la licence Miss Monde 2016 qui s’élève à 2500 $ (environs 1 500 000 FCFA). Le refus du visa est aussi dû au fait que le COMICA ait refusé de me remettre mes attributs (couronne et écharpe) pour mon rendez-vous du 21 novembre dernier au consulat des USA. Soucieux de voir la beauté camerounaise sur les podiums du monde, le Ministère de la Culture a fait sur ma requête une lettre d’accréditation qui n’a hélas pas servi pour les raisons suscitées. Voilà sommairement les faits dans cette affaire ; mais je vous donnerai en plus de détails et d’explications au cours de la conférence de presse de ce jeudi 1er décembre 2016 prochain à Douala et en direct sur internet.
SUR MA RELATION AVEC LE COMICA ET SES RESPONSABLES
Vous avez été informés de l’existence d’un « code de conduite » qui est sensé régir les rapports entre la Miss Cameroun 2016 et le Comica. Je tiens à préciser que ce code de conduite n’induit pas seulement des devoirs mais encadre également les droits de la Miss ; de plus ce code ne pointe pas uniquement la responsabilité de la Miss mais engage également la responsabilité du Comica. Les accusations d’«absence, intransigeance, entêtement ou indiscipline » que les responsables du Comica portent contre moi n’ont aucune base logique, ni juridique et encore moins humaines. Un fait est clair, il y a une mésentente entre moi et le Comica ; dans cette situation, j’ai ma part de responsabilité que j’assume et qui est justifiée par le fait que le COMICA veuille politiser les actions et les projets de Miss Cameroun alors que moi, Miss Cameroun 2016, je veux rester loin de la politique et agir sur le social. La présidente du COMICA n’hésite d’ailleurs pas à traiter de tous les noms les plus abjectes les projets que j’entreprends pour les enfants victimes des conflits au nord du pays. J’étais, je suis et je serai toujours prête à collaborer avec le COMICA tout le long de mon mandat ; j’étais, je suis et je serai toujours respectueuse du « code de conduite », mais je ne renoncerai jamais à ma dignité ni à ma moralité. Je reconnais que je suis une personne qu’on ne manipule pas facilement ; je reconnais que je fais beaucoup usage de l’intelligence que l’école camerounaise m’a inculqué ; mais en quoi est-ce que c’est mal ? Le Comica affirme ne plus avoir « la maîtrise des agissements de Mademoiselle Julie CHEUGEU NGUIMFACK », et c’est toute l’amalgame, car Julie CHEUGEU NGUIMFACK n’appartient pas au Comica, c’est MISS CAMEROUN 2016 qui est la copropriété du COMICA et de Julie CHEUGEU NGUIMFACK. D’ailleurs, une des clauses du « code de conduite » stipule que « tous les dons reçus par MISS CAMEROUN 2016 seront partagés entre le COMICA (50%) et Julie CHEUGEU NGUIMFACK (50%) ». Et moi j’ai toujours demandé que ce principe de collaboration équitable soit appliqué, ce que le COMICA n’a jamais voulu. Voilà une amorce de la situation de mes rapports avec le Comica, et lors de la conférence de presse de ce jeudi 1er décembre 2016 prochain à Douala et en direct sur internet, je donnerai plus de détails sur la chronologie des événements qui ont causé cette mésentente entre moi et le Comica.
SUR LA SUITE DU MANDAT MISS CAMEROUN 2016
Je dois reconnaître que la compétition Miss Monde aurait été une belle et grande aventure pour promouvoir le Cameroun ; mais ce n’est pas pour Miss Monde que vous m’avez élu Miss Cameroun 2016. C’est pourquoi, je voudrais désormais me focaliser sur le plus important : « le peuple camerounais, les enfants et les femmes, surtout les victimes collatérales de la guerre contre Boko Haram ». C’est le combat que j’ai choisi de porter et de mener avec votre soutien. C’est un combat que je porte dans mon cœur. Chaque sourire d’un camerounais est ma véritable couronne de miss, chaque joie apportée aux tout-petits m’enveloppe d’une écharpe de bonheur. On pourra me prendre la couronne de métal argenté et l’écharpe de tissu doré, mais on ne pourra jamais m’enlever votre soutien, vos sourires et vos joies qui sont pour moi des millions de couronnes et des millions d’écharpes. Aussi, au cours de la conférence de presse de ce jeudi 1er décembre 2016 prochain à Douala et en direct sur Internet, je vous donnerai la suite des actions que je mènerai au Cameroun pour les trois prochains mois.
Je tiens à remercier très grandement toutes/tous celles/ceux qui me soutiennent de près ou de loin. Je remercie particulièrement mon équipe qui travaille avec moi sans relâche ; ni la distance ni les attaques qu’ils/elles reçoivent n’a ébranlé leur confiance et leur engagement à mes côtés. Pour tous les camerounais qui me soutiennent, jusqu’à la fin et au-delà de mon mandat je serai digne de votre confiance, jusqu’à la fin et au-delà de mon mandat je serai fidèle à mes engagements vis-à-vis des plus faibles et des tout-petits, jusqu’à la fin et au-delà de mon mandat je serai Miss Cameroun 2016.
© Julie Cheugeueu Nguimfack , Miss Cameroun 2016