Dans un texte publié sur Facebook le président fondateur du franckisme prend position sur ce que l’on peut appeler l’affaire Yannick Noah et Samuel Eto’o. Il prône la paix et le vivre ensemble.
Lebledparle vous propose le texte intégral
MCFP :
Mon billet politique du week-end
CAMEROUNAIS…QUI SOMMES-NOUS?
Chère Patrie, terre chérie…
Ces mots forts de notre hymne raisonnent-ils encore suffisamment dans la mémoire des camerounais ou ce sont juste des mots qu’on prononce désormais comme un simple usage?
La question mérite d’être posée au regard des tensions sociales nées de toutes parts.
Le Mouvement frankiste, dont l’objectif majeur est de réunir tous les camerounais autour d’un idéal de Paix sans condition ne saurait rester silencieux face au scénario hideux servi aux camerounais dernièrement au sujet du litige qui oppose la Fecafoot à l’équipementier Coq sportif.
Si les frankistes peuvent comprendre que les luttes d’intérêts soient légitimes, il n’en demeure pas moins qu’ils s’interrogent sur la transformation d’un contentieux de cet acabit à un problème d’individus et pire, de tribus?
Samuel Eto’o et Yannick Noah sont des camerounais de renommée internationale qui ont fait connaître chacun dans sa discipline le nom du Cameroun et c’est un devoir patriotique pour nous qui avons été fiers d’être camerounais à ces moments précis où retentissait l’hymne de notre pays de leur en être reconnaissants.
Ne dit-on pas que la règle phare au sport désormais est le fair-play ? Où est passé ce fair-play ?
Le Mouvement des frankistes a pris position dans cette affaire qui oppose désormais deux icônes et sa position demeure la Paix et le Vivre ensemble au Cameroun.
Tout comme Yannick Noah aime le « mbongo Tchobi » des bassas, Samuel Eto’o adore le « sanga » des betis. Nous sommes un seul peuple et nous avons le Cameroun comme seule mère et seul père.
Quel Cameroun aimerions-nous enseigner à nos enfants ? Un Cameroun où l’identité d’un individu commence par sa tribu ou un Cameroun où dans la cour de récréation, des enfants s’amusent ensemble au début des rentrées scolaires sans se soucier du nom de leur camarades ni de celui de leurs villages ?
Camerounais, camerounaises chers compatriotes, les frankistes vous invitent à l’union sacrée des cœurs qui maintiendra toujours la flamme de la paix et de l’unité allumée.
Bon week-end à tous
Frankiste un jour, frankiste toujours.
Mohamed Rahim Noumeu
Président Exécutif Fondateur du Frankisme.