La coupe du monde féminine France 2019 a démarré le 7 juin 2019. Le match d’ouverture qui a opposé le pays organisateur (France ndlr) à la sélection coréenne s’est soldé sur un score consistant de 4-0, en faveur de l’équipe de France.
Alors que les Lions indomptables affrontent le Canada le lundi 10 juin 2019 à partir de 20 heures au stade La Mosson, le journal français Le Monde établit déjà quelques statistiques.
Dans son analyse, notre confrère estime qu’« en Afrique, le Cameroun est un peu perçu comme un perdant magnifique ».
La sélection camerounaise a atteint quatre fois la finale de la CAN, mais sans jamais la remporter. L’on se souvient encore de novembre 2018 à Accra, où le Nigeria, son bourreau habituel, l’a battue en demi-finale à l’issue d’une séance de tirs au but.
« Cela n’a pas empêché les Lionnes de se qualifier pour la Coupe du monde, mais l’argument n’a pas été suffisant pour que Joseph Ndoko soit maintenu au poste de sélectionneur. Celui-ci a été limogé quelques semaines plus tard au profit d’Alain Defrasne Djeumfa, qui n’avait jamais travaillé avec une équipe féminine. Ce changement majeur au sein du staff technique a interpellé les joueuses, surprises du tempo donné par la fédération », écrit le journal.
Mais les Camerounaises, parvenues en huitième de finale en 2015, se sont adaptées. Elles visent le même objectif cette année et leurs chances sont réelles.
Le nouveau sélectionneur, qui a convoqué huit joueuses évoluant dans le championnat local, peut également s’appuyer sur ses expatriées. Parmi elles, l’expérimentée Gabrielle Aboudi Onguéné (CSKA Moscou), considérée comme une des meilleures footballeuses africaines ; Raïssa Feudjio (UDG Tenerife, Espagne) ; Gaëlle Enganamouit (sans club) ; ou encore Augustine Ejangue (Arna-Bjornar, Norvège).
Les Lionnes ont également réussi à attirer ces dernières années des binationales, comme Marie-Aurelle Awona (Dijon FCO, France) ou Michaela Abam (Paris FC), née aux États-Unis.