Au cours de l’émission spéciale consacrée à la disparition d’Idriss Déby Itno sur France 24, le journaliste de Radio France international a révélé l’essentiel du dernier appel téléphonique qu’il a eu avec ce dernier quelques jours avant son décès.
Tout juste réélu pour un nouveau mandat avec plus de 79% de voix, Idriss Déby Itno est passé de vie à trépas ce mardi 20 avril 2021. Une mort soudaine qui a suscité un émoi collectif, lequel s’est propagé bien au-delà des frontières du Tchad, pays qu’il aura dirigé de main de fer pendant 30 ans. Alain Foka qui a eu le mérite d’être un des amis proches de l’homme d’Etat, affirme qu’Idriss Déby Itno lui a dit dans un échange téléphonique qu’ils ont eu quelques jours avant son départ que « la bataille en cours dans son territoire comme une parmi tant d’autres ». Toujours selon les détails apportés par le feu président au sujet de ses affrontements, « le désordre qui sévit dans son pays proviendrait de la Libye voisine ». Idriss Déby Itno moins bavard qu’à l’accoutumée D’après les révélations du présentateur de l’émission « Le débat africain », le Maréchal n’a pas été bavard comme à son habitude. Peut-être sentait-il sa fin prochaine ? Rien n’est moins sûr. Mais Alain Foka se dit in fine très peu surpris du type de mort qu’aura bénéficié Idriss Déby Itno. Car confie-t-il, le désormais feu président du Tchad en bon soldat, avait souhaité ne pas mourir dans « dans son lit ». Un discours qui entre en résonance avec l’annonce de son décès par l’Armée tchadienne.
«Le président de la république, chef de l’État, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad», a annoncé le porte-parole de l’Armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu ce jour à l’antenne de TV Tchad.