Les dirigeants syndicaux ont appelé à ces vœux dans un communiqué signé le 3 mars 2022.
Le Syndicat national entente des enseignants publics contractuels du Cameroun (Synaeepcam), le Syndicat national autonome de l’enseignement secondaire (Snaes), le Syndicat national autonome de l’éducation et de la formation (Snaef), et le collectif de cadres de jeunesse et d’animation (Cocaja) ont appelé les enseignants à « se syndiquer massivement pour donner une tournure légale et organisée à (nos) revendications », ont-ils écrit.
Suivant leurs explications, « en tant que structures organisées, les syndicats croient aux vertus de la négociation, conformément aux dispositions de la Convention 98 de l’OIT (Organisation internationale du travail, Ndlr), comme outil de résolution des différends de travail. Mais les négociations doivent se dérouler sur une base claire pour permettre une évaluation rationnelle et non passionnée de la bonne foi de chacune des parties et des progrès accomplis dans la résolution des problèmes posés », ont déclaré ces syndicats.
Pour rappel, c’est le 21 février 2022 que le mouvement d’humeur dénommé « Craie morte » par les enseignants appuyés sur des collectifs récemment formés à savoir, le collectif des enseignants indignés du Cameroun (CEIC) et le collectif On a trop souffert (OTS). Ils revendiquent notamment, l’intégration, avancement, bref, un meilleur traitement.
Pour l’heure, le gouvernement a entamé des négociations avec les seigneurs de la craie afin que tout revienne à la norme.