MTN Cameroon dément formellement des intentions de coupure d’internet au Cameroun pendant la période électorale comme le font croire des internautes avec le visuel d’un sms « monté »
La compagnie de téléphonie mobile a réagi dans un communiqué ce 08 Aout à la suite d’une annonce postée par certains lanceurs d’alertes. Ceux-ci faisaient croire via une image surabondamment partagée, que MTN planifierait une suspension de la fourniture d’internet au Cameroun du 07 au 09 octobre 2018, en raison des travaux de remplacement de sa fibre optique.
« Sous le faux prétexte de travaux de remplacement sur sa fibre optique, MTN annonce la coupure de son réseau du 7 octobre au 9 octobre 2018. Soit à partir du jour de l’élection présidentielle. (…) C’est la preuve par 10 que Biya s’apprête à voler les élections et tuer en silence. » a par exemple annoncé mercredi 08 Aout sur Facebook, Boris Bertolt journaliste Camerounais basé en France, avec une image d’illustration à l’appuis. Selon le journaliste, MTN aurait envoyé ces messages à des abonnées.
Quelques heures après cette annonce, MTN Cameroon a tenu à faire un démenti et annonçant des poursuites judiciaires. « Des individus mal intentionnés s’exposant à des sanctions légales, font circuler de fausses informations prétendant que MTN planifierait une suspensions de la fourniture d’internet au Cameroun du 07 au 09 octobre 2018, en raison des travaux de remplacement de sa fibre optique. MTN Cameroon informe le public qu’elle n’a envoyé aucun message de cette nature à ses clients. Le visuel circulant actuellement sur les réseaux sociaux est un montage dont le contenu est grossièrement faux. En effet, MTN n’est pas gestionnaire de la fibre optique au Cameroun et ne saurait par conséquent planifier des travaux de remplacement de celle-ci. » Écrit la compagnie ce 08 Aout. « La Direction Générale de MTN rassure son aimable clientèle de la disponibilité de ses services interne, elle Rappelle le public à la vigilance face au fléau des fausses nouvelles encore appelées FAKE NEWS » rajoute t-elle.
Il y a près de deux ans, lors du début de la crise anglophone, certains lanceurs d’alertes à l’instar de Boris Bertolt, annonçaient que l’état du Cameroun allait couper internet sur l’ensemble du territoire soutenant cette information avec un communiqué attribué au ministre camerounais de la communication. Sauf que la lettre provenait du Congo.