Dans une tribune libre publiée sur sa page Facebook ce lundi 25 septembre 2019, le journaliste Martin Camus Mimb (MCM) s’est exprimé les prochaines élections locales au Cameroun. Le promoteur de la Radio Sport Infos (RSI) souhaite que les citoyens de sa commune d’arrondissement de naissance sanctionne les candidats du parti au pouvoir qui, selon lui ont montré leur limite managériale depuis deux mandats déjà.
Paul Mahel en partageant la tribune, valide l’analyse de son collègue journaliste. « Je fais mienne, cette réflexion de Martin Camus Mimb », a-t-il écrit.
Lebledparle.com vous propose l’intégralité de la tribune libre de MCM.
MA COMMUNE…DIBAMBA!
Comme dans toutes les autres, l’agitation des investitures a atteint son paroxysme. Comme d’habitude, on viendra dire à mes frères, à mes sœurs, à ma famille, que ne pas voter la liste du RDPC, c’est être contre Paul Biya et donc s’exposer aux sanctions. Je suis aussi venu vous dire que c’est totalement faux. Ces gens qui sont incapables de gérer cette commune depuis plus de deux mandatures, ne représentent aucunement Paul Biya. Pour l’honneur des populations de Dibamba, il est urgent de les sanctionner. Pour la continuité de son parti dans cette localité, le RDPC devrait leur refuser l’investiture. On ne peut pas continuer ainsi. Comment une mairie réalise l’exploit de construire un Hôtel de ville et l’abandonner en pleine broussaille pour squatter une vieille maison d’un particulier ? Comment la Mairie réalise l’exploit de prélever un pourcentage sur tous les camions de graviers qui sortent de la dizaine de carrières qui peuplent cette commune et toutes les routes bitumées auparavant sont en dégradation totale ? Sans aucun entretien ou reprofilage permanent ? C’est quoi cette représentation de la commune de Dibamba, l’une des plus grandes et les plus riches de la Sanaga Maritime et qui n’a même pas un député investi dans les listes depuis des années ? Il faut que cela cesse. Je ne suis militant d’aucun parti politique, mais je milite pour la prise de conscience de nos intérêts de développement. Je suis l’un des visages connus de cette localité, et j’ai le devoir de vérité. La Commune de Dibamba doit changer d’Hommes et de fonctionnement. À vous partis politiques qui investissez des aventuriers dans cette commune, je souhaite que vous soyez sanctionnés à la hauteur de votre désinvolture. Réveillez-vous à Kopongo,à Logbadjeck, à Bessombe, à Somakek, à Bonepoupa, à Sikum, à Missolè, à Loungahé, à Pitti…C’est l’heure. Je battrai campagne contre l’imposture et je ne sais pas qui en profitera, mais une élection locale, c’est pour régler les préoccupations locales et non vous faire miroiter un hit-parade de ceux qui auront plus fait plaisir à un quelconque Président national, loin de l’incompétence du quotidien. Nous avons rendez-vous avec l’histoire.