Parmi les résolutions prises par le comité exécutif de la Confédération africaine de football le 30 juin 2020 concernant les compétitions qu’elle organise en raison de la pandémie de la Covid-19, figure l’annulation de la CAN féminine 2020.
L’instance du football africain avait bien envisagé de décaler sa compétition phare de seulement six mois, pour la jouer en juin et juillet 2021. Mais la CAN aurait alors souffert de la concurrence médiatique d’une autre compétition continentale, l’Euro, déjà décalée à ce même été. La CAF a donc préféré repousser les festivités de six mois supplémentaires. Le Championnat d’Afrique des nations (équivalent de la CAN pour les joueurs locaux) se tiendra quant à lui en janvier 2021, durant la période prévue initialement pour la CAN. La CAF a également décidé d’annuler la CAN féminine 2020. Celle-ci n’avait déjà plus de pays-hôte depuis le retrait du Congo-Brazzaville, en 2019.
Sur son compte Facebook le mercredi 1er juillet 2020, l’attaquante des Lionnes indomptables affirme que cette décision l’attriste, même si elle dit comprendre la décision. « Je suis triste par l’annulation de la CAN féminine 2020. Même si je comprends la décision, j’ai du mal à l’accepter. Quoi qu’on dise, le football féminin africain va accuser un retard. Le football féminin africain n’offre pas beaucoup d’occasion de voir ses talents. La CAN est une porte d’opportunité pour nous. Pour plusieurs footballeuses, la CAN représente l’occasion majeur pour défendre son pays et s’exposer pour une carrière en Occident. Plusieurs d’entre nous ont émergé grâce à la CAN. Trois années dans une vie c’est énorme. Je suis triste pour mes jeunes sœurs et le football féminin africain », écrit-elle.
La CAN 2020 sera remplacée par la création d’une Ligue des champions féminine africaine. L’attaquante de Vallerenga en Norvège salut cette décision. « Néanmoins, je félicite la CAF pour la création de la Champions League féminine », déclare la camerounaise.