En effet, à l’issue d’une session du Conseil d’administration de la Société nationale camerounaise de l’Art musical (Sonacam) tenue le 4 mars 2022 à Yaoundé, le conseil que préside Francis Ateh Bazor a décidé que la prochaine Assemblée générale de la Société nationale camerounaise de l’Art musical se tiendra dans la première quinzaine du mois d’avril 2022. Dans la foulée, le conseil d’administration a décidé de suspendre les activités du conseil de surveillance que préside Ndedi Eyango et du comité d’éthique patronné par Dinaly.
« Dans l’optique de sauvegarder l’image de marque de la Sonacam, et préserver les intérêts supérieurs de la société, le Conseil d’administration, à l’unanimité de ses membres, condamne les agissements et les comportements de certains membres du Conseil de surveillance, et du Comité d’éthique. Par conséquent, il décide de suspendre jusqu’à la tenue de la prochaine Assemblée générale, les activités du Conseil de surveillance et du Comité d’éthique », peut-on lire dans le communiqué final qui a sanctionné les travaux.
De même, la Sonacam annonce dans le même document, avoir procédé à la nomination des principaux responsables de la Société.
Selon des informations à nos confrères de Gazeti237, le 1er vice-président de l’instance a accusé le président et le prince Eyango d’avoir falsifié les textes de la Sonacam avant leur adoption. Il menace de déposer une plainte pour faire retirer ces administrateurs Sonacam de leurs rôles. Il va même jusqu’à attaquer la qualité de « chanteuse » de son PCA.
« Le 1er vice-président annonce de nouvelles sorties dans les prochains jours. Mais déjà lundi, il a annoncé qu’il se rendrait au siège de Sonacam et reprendre le bureau qui lui convient, bien que de force. Le bras de fer est engagé », apprend-on.