Les récits des épreuves vécues par les populations à cause de ces inondations sont déchirants. À Bassora, un des quartiers de Niamey, Zouley Adamou, mère de famille, a vécu l’horreur le 3 août. Toutes les chambres de sa maison étaient envahies par l’eau de pluie.
Tous leurs biens ont été emportés par les eaux qui leur arrivaient à la poitrine. Les enfants ont échappé de justesse à la noyade grâce à l’intervention des aînés.
Alhaji Hamidou, un septuagénaire de Bassora, a vécu une situation similaire. Les eaux des inondations ont envahi ses sacs de sorgho et de riz. La situation est désastreuse : des milliers de champs détruits, au point que le chef du village craint une mauvaise récolte pour cette saison.
Le dernier bilan, datant du 7 août, fait état de 94 morts et de plus de 137 000 sinistrés dans le pays. Il est à noter que les édifices censés accueillir les sinistrés n’ont pas échappé aux pluies.
Les sinistrés appellent à l’aide des autorités pour la construction de caniveaux à Bassora, une solution qui pourrait prévenir les risques futurs d’inondations.