L’agression de Uwavera Omozuwa, une étudiante en soins infirmiers de 22 ans, dans une église et morte à l’hôpital samedi, trois jours après l’attaque suscite l’indignation au Nigeria.
Uwavera a été emmenée à l’hôpital après qu’un agent de sécurité l’ait trouvée, la jupe déchirée et la chemise couverte de sang : la jeune fille repassait ses leçons dans une église près de sa maison à Benin City quand elle a été victime d’agression et de viol, selon la sœur de sa victime.
Selon un porte-parole de la police du sud à Benin City, capitale de l’État d’Edo, l’étudiante serait morte suite à une bagarre donc l’incident est traité comme un meurtre, et non comme un viol.
Certains médias locaux ont indiqué qu’un groupe d’hommes était entré dans l’église, violant Uwavera et la frappant avec un extincteur : des informations que les autorités n’ont malheureusement pas encore confirmées.
La famille qui appelle à l’aide pour que lumière soit faite sur la mort de l’étudiante, déclare avoir reçu un appel mercredi soir d’une femme de l’église chrétienne rédemptrice de Dieu, où la jeune fille allait souvent profiter du calme pour étudier ses leçons.
Dans les réseaux sociaux, face à l’incapacité du gouvernement à lutter contre la violence sexiste, de nombreux Nigérians ont exprimé leur inquiétude et se demandent si « les parents élevaient correctement leurs garçons ».